grenades, munitions, obus de la grande guerre ww1 / 14 18
dessous: tous les modèles explosifs sont bien sur démilitarisés..!
Le granaten 1916
dessus obus "pigeon" (granaten) 2 ème modèle (inerte) type percutant instantané, la cartouche propulsive est logée dans la queue du pigeon..poids de l engin:1,850 kg dont 225 grammes d explosif
Dessus:caisses de grenades à main et à fusils, et une caisse d obus pigeon, prises dans les derniers combats, région de Barleux.
dessus: une autre caisse, vue de plus près ! (photo de killer2lamor !)
dessus: (photo de killer2lamor...)
dessus: granatenwerfer 1916 (photo de Chris Boonzaier..allez voir son site écrit en Anglais.. http://www.kaiserscross.com/40020.html )
dessus: détail du granatenwerfer 1916 (doc de killer2lamor)
Dessu: une claie de portage pour le granatenwerfer 16, ce n est pas une pièce courante....
(photo de "camoufle08" membre du site la grandeguerre...claie au Musée militaire de Semuy .)
Dessus: vue du dessous de la claie (photo de "camoufle08)
dessus: compagnie de granatwerfer (photo: collection frédéric Normand )
dessus: photo de détail de la photo du dessus...
Dessus: tranchée Allemande, avec un canon de tranchée (ladungswerfer léger "Ehrhardt" !?), des téléphonistes.....
dessus: une vue rapprochée de la photo du dessus...
dessus obus "pigeon" 1er modèle (inerte) 1914
dessus: encore un 1er modèle (photo de MAS68)
Dessus; caisse pour pour des Obus Pigeons Modèle 1915 d'exercice. (Übung Wurfgranaten 15.) photo de "Sergent_Duck" membre du site lagrandeguerre...
Les marquages....
Apparemment, sur celle là, il manque au moins 2 planches...
Dessus: photos de "Sergent_Duck" membre du site lagrandeguerre...
______________________________________
dessus: mortier Allemand de 91mm utilisé par un soldat Français du 261 ème Ri (photo de killer2lamor)
dessus:flügelwurfmine (brochet) lancé par le Minnenwerfer M 15, lanceur pneumatique (photo de JR92, membre du site la grande guerre...)
Des grenades Allemandes:
La grenade à rebondissement
un modèle rebondissant avec son disque anti enfoncement. dommage il manque la fusée....(photo d Eric.f,membre du site la grandeguerre...)
- La grenade sphérique.
dessus: Kugel modèle 13
(dessus: photo de mas68, membre du site la grandeguerre...)
Dessus: un lance kugel (photo de "killer2lamor")
grenade allemande: KUGELHANDGRANATE 1915
(dessus: photo de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
dessus: KUGELHANDGRANATE à percussion (photo de MAS68)
________________________________
La grenade "tortue"
Dessus: notice ministère de la guerre, 1918.
dessus: grenade allemande dite grenade tortue (discushandgranate 1915)
(dessus: photo de mas68, membre du site la grandeguerre...)
Dessus: Outil pour placer les détos dans les grenades tortues.(photo de killer2lamor")
Dessus: rare ceinture, porte grenade tortue ! (photo de "killer2lamor" )
Dessus: photo de détail de la ceinture du dessus (photo de "killer2lamor")
Dessus: photo de détail de la ceinture du dessus (photo de "killer2lamor")
Dessus: photo de détail de la ceinture du dessus (photo de "killer2lamor")
Dessus: très belle photo d un soldat Allemand, portant la ceinture porte grenades tortues (photo de "killer2lamor")
Dessus: encore une belle photo, avec cette ceinture porte grenades tortues (photo de "killer2lamor")
(dessus: photo de killer2lamor..)
Dessus: la caisse à grenades "tortues" photo de "Lorrain77"
Dessus: l intérieur de la caisse, mais il manque les compartiments..(photo de "Lorrain77")
Dessus: les étiquettes intérieures (photos de "Lorrain77")
dessus: lance tortues (photo de killer2lamor)
Dessus: sur cette photo, d'une belle collection, on peut apercevoir, sur le mannequin, au premier plan, une
rare cartouchière ceinture pour porter les grenades tortues (photo de "fr.al1618" membre du site lagrandeguerre...)
Dessus: photo de détail, de la ceinture du dessus (photo de "fr.al1618")
Dessus: photo de détail, de la ceinture du dessus (photo de "fr.al1618")
Dessus: photo de détail, de la ceinture du dessus (photo de "fr.al1618")
La grenade fusil Allemande
dessus: grenade à fusil Allemande modèle 14 (photo d Eric, membre du site la grandeguerre...)
dessus: Le lance grenade du G98", directement inspiré du modéle Français (photo de Hotchkiss62)
Grenades à manche
____________________________________
dessus: grenade Allemande fabriquée par AEG en février 1916 (photo de la Mitraille, membre du site la grandeguerre...)
(photo de la Mitraille, membre du site la grand guerre..)
dessus: détail de la grenade du dessus..datée 1916
dessus: grenade allemande modèle 1916 (photo de flammenwerfer51, membre du site la grandeguerre..)
Dessus: bouchon de grenade à manche embouti avec marquages en creux en petits caractères (photo de "killer2lamor")
Dessus: croquis de la grenade Allemande, voir la nomenclature dessous..
dessus: légende de la photo: Matériel Allemand pris dans la Somme. Grenades à manche du modèle courant de l ennemi, dites "pilous".
dessus: l'étiquette punaisée sous le couvercle des caisses de 25 grenades à manche (document de "killer2lamor")
dessus (photo de killer2lamor..)
dessus: Stielhandgranate M1915
(dessus: photo de flammenwerfer51 menbre du site lagrandeguerre..)
dessus: grenade Allemande modèle 1915; celle ci avait petite cordelette sortant en bout de manche et repliée/scotché toile adhésive au dessus de la "boule" bois .
(photo de "lu1900" membre du site lagrandeguerre....)
dessus: détail de la grenade du dessus (photo de "lu1900" membre du site lagrandeguerre....)
dessus: encore des détails de cette grenade modèle 1915 (photos de "lu1900")
Dessus: Des Allemands bien pourvus de grenades !
Dessus: boite d allumeurs...(attention, avec ce genre de matériel, que vous pouvez trouver, sur le terrain, en brocante....c est dangereux !!) (photo de "Victor59" membre du site lagrandeguerre...)
dessus: le couvercle de la boite du dessus...(photo de "Victor59" membre du site lagrandeguerre...)
dessus: document d une grenade Allemande à manche spécifique marquée G (en bleu) (doc "killer2lamor")
____________________________________
dessus grenades d entrainement Allemandes..(photo de killer2lamor..)
Dessus: modèle de grenade Allemande à manche métallique, apparue en 1918...
Dessus: notice ministère de la guerre 1918.
dessus: un stock en Champagne, septembre/octobre 1915 (photo de killer2lamor !)
Dessus: caisse de grenades Allemande datée 1918, avec son étiquette, ci-dessous (photos de "killer2lamor")
________________________________________
La grenade ovoide
(photo de la grenade de flammenwerfer51 menbre site lagrandeguerre..)
dessus: caisse avec 50 grenades oeufs eierhandgranaten
(dessus: 2 photos de la caisse.. de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
dessus: étiquette qui était punaisée sur le couvercle, à l intérieur...(photo de "killer2lamor")
Dessus: grenade oeuf (photo de "oliv06" membre du site lagrandeguerre..)
(dessus: photo de "oliv06")
Dessus: détail de l intérieur..(photo de "oliv06" )
dessus: grenade "oeuf" avec peinture rouge (entrainement !?) (photo de MAS68, membre du site la grandeguerre..)
Dessus: pétard raquette Allemand (collection Hotchkiss62, membre du site lagrande guerre...)
Dessus: encore un pétard raquette Allemand (collection Hotchkiss62, membre du site lagrande guerre...)
La grenade à fusil modèle 1913
dessus: grenade fusil Allemande modèle 1913
(dessus: photo de flammenwerfer51 menbre lagrandeguerre..)
Dessus: notice ministère de la guerre 1918
La grenade à fusil modèle 1914
Dessus: notice ministère de la guerre, 1918
dessus: un autre modèle de grenade a tromblon Allemande (photo de d Eric.f, membre du site la grandeguerre..)
dessus: partie d affiche (sorti après guerre) sur les engins très dangereux que l on peut trouver sur le terrain..
(dessus: photo de killer2lamor)
dessus:Photo extraite de l'almanach Hachette 1918.(doc de papy membre du site la grandeguerre...)
Dessus: Minenwerfer, et la compagnie...
Dessus: une équipe utilisant un Minenwerfer dans une tranchée,on aperçoit une caisse avec des obus de Minen, et un soldat entrain de visser une fusée... (photo de "latranchée" membre du site lagrandeguerre..) à droite exemple de patte d épaule des servants de minenwerfer..
dessus: détail de la photo du dessus, où l on voit la patte d épaule..MW 404.
Dessus: jolie caisse de Minen 76mm.Vous pouvez voir cette caisse, sur la photo du dessus... (photos de "lebel" membre du site la grandeguerre...)
(photos de "lebel" membre du site la grandeguerre...)
Dessus: intérieur du caisson, où l on voit les compartiments pour 6 obus Minen 76mm (photos de "lebel" membre du site la grandeguerre...)
________________________________
Dessus: un rack pour obus de Minen 76mm Allemand (photo de "sneb" membre du site lagrandeguerre...)
Dessus: détail de l intérieur du rack (photo de "sneb" membre du site lagrandeguerre...)
Le dessus du rack... (photo de "sneb" membre du site lagrandeguerre...)
_________________________________
Dessus: La ZmWM n'est destinée qu'aux Minenwerfer moyen (17 cm), graduée jusqu'à 21. Pour les Minenwerfer moyens et lourds, c'est la ZsumWM, graduée jusqu'à 25. (photo de "asiate" membre du site "lagrandeguerre...")
Dessus: La ZmWM (vue de l autre face..) (photo de "asiate")
Dessus: La ZmWM démontée (photo de "asiate")
____________________________________
Dessus: Fusée Allemande pour minenwerfer " l.W.M.Zdr 2" Elle se distingue extérieurement du premier modèle par sa goupille de sûreté du système à deux branches (une seule pour le premier modèle). pour projectile de leicht minenwerfer ( bombes légères de tranchée ) , elle est datée de 1916. (photo de "asiate" membre du site "lagrandeguerre...")
Dessus: Fusée Allemande pour minnenwerfer " l.W.M.Zdr 2" (photo de "asiate" membre du site "lagrandeguerre...")
(photo de "asiate" membre du site "lagrandeguerre...")
Dessus: La fusée " l.W.M.Zdr 2" démontée...(rappel ! Ne jamais démonter les fusées d obus, si vous n etes pas sur à 100%, qu elle est inerte ! qu'elle est été récupérée sur le terrain ou en brocante etc..) (photo de "asiate")
________________________________
____________________________________
dessus: mortiers ehrhardt de 24,5cm tirant le "seau à charbon"
dessus: photo d un mortier ehrhardt provenant d un musée privé en Allemagne..(photo de jasta, membre du site la grandeguerre..)
dessus: photo de détail de la plaque de l engin ehrhardt du dessus (photo de jasta)
(dessus: 10 photos trés intérressantes de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
photo de dessus à droite projectile erhardt :
(photo de mas68, membre du site la grandeguerre...)
Dessus: lanceur Ladungswerfer ERHARDT, version mortier court pour projectiles de 91,3 mauser et mine en fonte Lanz .lanceur de terrain, provenance les Vosges (photo de "viandoxy" membre du site la grandeguerre...)
___________________________________________________________________________________________
dessous: le mortier Albrecht lançant le "seau à charbon" de 250 mm
dessus: (2 photos de killer2lamor" du site lagrandeguerre)
dessus: le sceau à charbon !
______________________________________
Dessus: un engin peu connu: le "Kartäsche" engin avec des billes dedans en zinc, les cotes exactes sont:29cm de haut pour un diamêtre de 8,7cm(photo de "Soup Town" membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: photo de détail de l engin du dessus (photo de "Soup Town")
dessus (photo de "Soup Town")
dessus (photo de "Soup Town")
__________________________________________
Dessus: un projectile Allemand (ou Français, pas encore bien déterminé !!?),, c est un obus de mortier pneumatique utilisé début 1915; Chargé de poudre noire et de schrapnels l l'armoçage se ferait au départ du coup par un système placé sur la face latérale du corps.Il en existe au moins 2 tailles différentes.(photo: provenance du net..)
Dessus: on voit, donc, qu il existe bien au moins deux modèles de l engin du dessus ! Pour le plus grand: longueur totale: 60cm, diamètre environ 11cm.Pour le plus petit : longueur totale 46 cm : diamètre environ 10cm
Le diamètre du manchon en bois: 5,5 cm
Il y a deux orifices d'amorçage sur le corps du projectile. Dispositif d'amorçage maintenu par un fil de fer. (photo et commentaire de "sneb" membre du site lagrandeguerre)
une autre hypothèse qu on m a donné ci-dessous (à creuser !)
"Il serait Français et aurait été uniquement utilisé dans la bataille de Verdun car, rapide à fabriqué et facile à transporté, il aurait palier en urgence au manque de projectiles de 58 à ailettes. Le lanceur serait le mortier de 58 ce qui correspondrait effectivement au diamètre de la queue de cet engin."
____________________________________
Dessus: un projectile Français du lanceur (fronde mécanique B ) peu courant ! un "sous-marin" ou "baliste"
dessus: croquis de cet engin !
Dessus: photo, où l on voit ce projectile !
Dessus: une doc du lanceur (fronde mécanique B )
Dessus: croquis du lanceur de ce sous-marin !
________________________________________________
Dessus: une autre boite à mitraille Allemande de 77mm "Kartäsche" contenant des billes d'acier...Modèle 1896. Engin, à priori peu courant, peut etre du fait qu il aurait peu servi durant la grande guerre..!? (photo de "MAS68" membre du site lagrandeguerre...)
Dessus: photo de détail de la boite à mitraille du dessus..(photo de "MAS68" membre du site lagrandeguerre...)
dessus..(photo de "MAS68" membre du site lagrandeguerre...)
_____________________________________________
dessus: canons de tranchée dits "tuyaux de poele" (doc la guerre documentée) dessous, photo entière et de meilleure qualité !
dessus: photo intéressante des mortiers Albrecht, on peut apercevoir aussi un tirailleur Sénégalais sur la droite.. (photo de killer2lamor !)
Dessus: encore une belle photo de cet engin, dans une tranchée....
Dessus: encore une photo de ce mortier "spécial" (photo de "killer2lamor")
Dessus: superbe photo de l engin !! (photo de "killer2lamor")
Dessus: (photo de "killer2lamor")
dessus: un lanceur moins connu, le Schwerer Flügelminenwerfer, là en action ! (photo de jasta, membre du site la grandeguerre..)
dessus: encore une photo de l engin (Schwerer Flügelminenwerfer) (photo de killer2lamor..)
Dessus: Français du 143ème (en principe..) en compagnie d un canon Allemand (photo de Philippe PAPAIX)
____________________________
DES OBUS....
Tout d abord:quand on parle de munitions et de leurs charges, il faut savoir que :
Obus encartouché = obus étant fixé sur la douille.
Obus semi-encartouché = obus séparé de la douille, celle-ci comportant une charge dépassant ou non.
Obus à gargousse = Obus séparé de la charge, la gargousse étant confectionnée avec de la serge de lain ou de la toile aminatine, sans aucune partie métallique. (source: site lagrandeguerre commentaires:" TURPINITE")
_____________________________
quelques termes utilisés par les poilus Français pour désigner des obus:
Obus de 75 - Distribution;
Obus de 77 - Miaules;
Obus de 120 - Pétard .Pipes;
Obus de 150- Gros noir;
Obus de 210 - Intendance, métro, ravitaillement;
Obus de 280- Charles Humbert;
Obus de 305- Train de permissionnaire;
Obus de 420 - Marmite.
(dessus: source site lagrandeguerre..commentaires de "TURPINITE")
...à l arrière la fabrication des obus...
dessus: le forage
dessus: la fabrication des obus de 75mm
dessus: atelier des obus de 75mm
dessus: le façonnage des obus de 75mm
Dessus: usine SCHNEIDER 5Le creusot - Atelier des projectiles-Vérification des shrapnells
dessus: essai de résistance...
dessus: des gros calibres..obus de 240mm
dessus: achévement des gros obus Français avant leur envoi au front..
Dessus: une affiche sur le prix des munitions à l'époque ! (Document de "Franck")
dessus : que cela soit en Angleterre, ou en France, les jeunes, et les anciens aident à l effort de guerre..
dessus: acheminement des obus par le train...
Dessus: déchargement des trains (Somme)
acheminement des obus vers les tranchées..
_____________________________
Dessus: coupes d obus.
dessus: détail des coupes d obus du dessus.
dessus: suite détails...
____________________
Dessus: obus de 12 cm schr. 15 (calibre 12,03 cm) pour canon lourd de 30 (photo de "balain" membre du site lagrandeguerre..)
dessus: obus de 105mm Allemand modèle haubitzengranate 14, avec un corps en fonte trés épais ( 16 kgs ) (photos de MAS68, membre du site la grandeguerre...)
dessus: obus de 88mm Allemand (photo de "geo-80" membre du site lagrandeguerre..)
dessus: Belle fusée modéle HZ 14 de l obus 105m du dessus (photo de MAS68, membre du site la grandeguerre..)
Dessus: un souvenir de Verdun, une fusée HZ 05 Allemande, montée sur un socle en aluminium.
voir le lien de ce site: http://www.passioncompassion1418.com/decouvertes/fusees_collection_all.html
dessus: Anglais (à Massiges) vissant des fusées sur les obus..
dessus: obus de 77mm allemand (inerte)
dessus: tête du 77mm
dessus:à gauche, obus de 75 mm allemand de montagne et à droite:obus de 77 explo modéle K GR.14 a paroi épaisse équipé de sa fusée KZ 14 o (photos de MAS68, membre du site la grandeguerre..)
dessous: exemple de composition d une tête d obus...de nombreuses pièces usinés, des ressorts (photos de M ROBIN C hristian) Attention, il peut etre dangereux de démonter des têtes d obus !!
cette fusée Z.s.u.m.W.M. armait les projectiles de Minenwerfer de 17 et 25 cm. Elle pouvait aussi servir pour les bombes de 18 cm chargées en phosgène. Il y a eu plusieurs variantes de cette fusée, la plupart étaient graduées de 7 à 21 secondes ou de 7 à 25 (correspondant au retard) mais certaines comme celle la, avaient des retards plus long...allant jusqu a 45 et qui equipait les projectiles explosifs ou chimiques de 16 cm.
dessus (6 photos de M ROBIN Christian janv 2009)
___________________________________________________________________________________________
dessus: bouchon de transport de minen de 250mm en bakélite (photo de MAS68, membre du site lagrandeguerre...)
___________________________________________________________________________________________
dessus: 9cm lanz court Allemand (photo d Eric.f membre du site la grandeguerre...)
dessus: obus 90mm Lanz (photo de MAS68, membre du site lagrandeguerre...)
dessus: détail de la fusée du Lanz (photo MAS68)
dessus; un modèle de lanceur minnenwerfer "Lantz" (photo de killer2lamor..)
dessus: il s'agit d un obus Allemand de 9 cm à shrapnell Mle 1891.Cet obus doit être peint en bleu foncé, sauf les ceintures.La fusée qui est montée dessus est la Dopp Z91.La charge d'éclatement est composé de 45g de poudre noire mélangée à 285 balles de 11g.Cet obus était tiré par le canon de 9cm Mle 1873/88
source:site la grandeguerre...photo et commentaires de "TURPINITE"
Dessus: une autre photo d'un obus de 90mm à shrapnell Mle 1891 (photo de "Verd1" membre du site lagrandeguerre..)
dessus: autre modèle de 77mm Allemand (photo de mas68, membre du site la grandeguerre...)
Dessus: le 37mm Allemand (collection RB)
Dessus: photos de détails du 37mm Allemand (collection RB)
_____________________________________________________
Dessus: un petit modèle (20mm Becker) pour le Tankabwehrkanone Becker M II, qui peut tirer par rafales un projectile puissant. munition anti-char et anti aérien,munition assez rare, certains avions (notamment des "Aviatik" et des bombardiers lourds "Gotha".La première arme examinée par les services français de l'artillerie provient d'un "Gotha" abattu. et zeppelins en étaient equipés.Longueur environ 146mm.il y a eu des montages du canon sur des affûts de mitrailleuse MG-08. (photo de nono ww1 membre du site lagrandeguerre..)
Dessus; autre vue du 20mm Becker (photo de nono ww1)
dessus: bouteille qui contenait du gaz, qui elle même était dans un obus (photo de MAS68)
dessus: "marmite" Allemande obus de 220mm
dessus: panier Allemand à "gargousse" (photo d Eric, membre du site lagrandeguerre..)
(dessus: photo d Eric, membre du site lagrandeguerre..)
dessus: encore du plus gros calibre !! douille de 230 mm de diamètre !! dans leur paniers de transport..(photo de "flammenwerfer", membre du site la grandeguerre...)
dessus: douille de 230mm
dessus: boite à obus Allemand (doc "pris sur le vif")
dessus;: encore des paniers de transport d obus en osier (photo de flammenwer, membre du site lagrandeguerre..)
dessus: projectile porte message Allemand pas courant... (collection JAGER 14 membre du site la grandeguerre..)
dessus: musée de la Pompelle (photo de flammenwerfer, membre du site la grandeguerre..)
dessus: une équipe pour faire fonctionner ce minnenwerfer, avec ses gros obus proche de 100 kg
Dessus: Minenwerfer et servants devant ARRAS( Pas de Calais)
Dessus: En principe un mortier de 420mm, avec ses artilleurs...On peut voir, que certains sont très jeunes...On aperçoit aussi, que ceux-ci entreposaient leurs matériels, dans les fermes avoisinantes, dans des granges......
obus de 1,52m de haut 38cm de diam
dessus: encore une belle pièce d obus !
dessus: obus Allemand
et les obus après guerre, cela peut toujours servir !
dessous: débouchoir, inventé par le capitaine Ste claire Deville, servait au débouchage de 2 fusées..sert à poinçonner les fusée à un point précis de la spirale de poudre..
dessus: photo de l administrateur du site la grandeguerre..)
dessus: artilleurs en action ! voir à droite de la photo le débouchoir...
dessus obus de 75mm détail de la fusée
dessus: obus en coupe d un 75mm (photo de MAS68, membre du site la grandeguerre..)
dessus: autre fusée, à droite autre modèle d obus de 75mm (photo de l obus de mas68, membre du site la grandeguerre...)
Dessus: Pièce anti-aérienne, la Sapinière, Liouville, février 1916. On y voit au premier plan un débouchoir...
Dessus: Cette pince est la pince débouchoir (il manque le pointeau) pour la fusée à double effet non détonateur de 30/55 Mle 1886-89 à système Robin.
Obus à mitraille pour canon de 14cm et 16 cm.
fusée à double effet non détonateur de 30/55 Mle 1889 à système Saussier.
obus explosif de 120 mm Mle 1878.
L'artificier du "75" n'utilise pas ce type de pince, puisque la fusée Mle 1889 sera modifiée en 1902, par l'adjonction d'un tenon pour être préparée par le débouchoir de siège.
Il existe en fait deux type de débouchoir, un qui se pose sur l'obus et un autre où l'on place la fusée dedans avant de la visser sur l'obus.(dessus, photo de "killer2lamor" et commentaire de "turpinite")
Dessus: un 75 mm Français avec tete spéçiale, étudié pour explosé dans la boue, la longue tete pénétrait dans la boue et finissait bien par rencontrer un corps solide pour s'amorcer et exploser! (photo de Hotchkiss62, membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: la restauration de 2 munitions par Frédéric P (lecteur du blog) d’instruction de 75 ! Il s’agit de shrapnells à charge arrière.
Dessus: entrainement de manipulation d obus..ceux là, en bois..(photo de "killer2lamor")
dessus: une autre photo de manipulation d obus en bois..(photo de "killer2lamor")
puisqu on est dans l apprentissage, voici une coupe d obus de 80 mm à mitraille modèle 1885.
Dessus:Obus de 80 mm à mitraille modèle 1885.
Obus à chemise d'acier et à effets de shrapnell.
Tracé du 27.5.85.
Poids : 6,3 kg.
Chargement : 80 g de poudre noire F3 dans la grenade d'éclatement garnissant l'ogive, et 120 balles de 12 g en plomb durci logées entre des galettes de fonte à fragmentation préparée. Fusée non détonateur de 30/38 mm modèle 1884 T à double effet.L'obus était totalement peint en rouge. (photo de " l artilleur", et comentaires de "Turpinite" membres du site lagrandeguerre...) photo de droite: cul de l obus (APX, pour atelier de Puteaux)
dessus: ce mannequin porte un obus à mitraille 75mm (photo de "alaink" membre du site lagrandeguerre..)
dessus: obus à mitraille 75mm (photo de "alaink" membre du site lagrandeguerre..)
dessus: détails de l obus à mitraille de 75mm (photos de "alaink" membre du site lagrandeguerre...)
dessus: ces obus, sont bien sur inerte !!!
dessus: à gauche, obus de 90 mm francais modéle 188?? à droite, obus explosif de 95mm FUSEE DETONATEUR PERCUTANTE DE 24/31 mm MODELE 1899-1915, SYSTEME ROBIN Poids : 11,68 kg Mle 1915
(dessus: à gauche, photo de mas68, membre du site la grandeguerre...et photo de droite: Hotchkiss62)
dessus: partie d affiche (sorti après guerre) sur les engins très dangereux que l on peut trouver sur le terrain.Ces fusées, parraissent sans danger, mais peuvent être trés dangereuses, donc à ne pas rammasser !!
dessus: à gauche, un obus Français de 95 mm (photo de MAS68, membre du site la grandeguerre)
dessus (photo de MAS68)
dessus: Obus de 120 mm (poids vide 10kg) à balles à charge arrière modèle 1891. (Français) Epave de fusée à double effet Mle 1884 T.L'obus est peint en rouge avec une bande noire.Ce fut le premier obus français à charge arrière.
dessus: commentaires de "TURPINITE" et photos de "oliv06" ( membres du site lagrandeguerre...)
dessus: soldat vissant les fusées (photo de killer2lamor)
dessus: canon de 37mm
dessus: un canon de 37mm avec 2 servants..On y voit au pied de celui-ci des obus...
dessus: détail de l obus...
Dessus: 2 obus porte message..le corps est en acier, comprenant 2 ceintures..pour utiliser le porte message,
A l origine, ils sont recouverts d une coiffe en plomb vernie en blanc, l ogive était bleue, l obus, peint en rouge..
On dévissait le bouchon fileté et on introduisait le message plié, ou roulé dans la boite, puis on revissait le bouchon...
on décoiffait ensuite la fusée et on la réglait à l aide d une clé débouchoir pour régler la distance..A l éjection du message
la fumée produite par la composition de marquage permettait de voir le point de chute..(photo de "paulux" membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: une autre vue de l obus..(photo de"paulux")l
_______________________________
dessus: obus à mitraille qui avait été un peu gravé..(inerte)
dessus: l obus à mitraille existe aussi en 40mm (photo de "killer2lamor")
dessus: obus à mitraille 40mm (photo de "killer2lamor")
Dessus: les pièges à tank ! L entrée en ligne de nos chars d assaut par quantités imposantes fut pour l ennemi une des grandes surprises de ces derniers mois de guerre..Pris au dépourvu, il en fut réduit à improviser des moyens de défense tels que celui qu on découvrit après l évacuation de ses lignes et que représente la photographie situé à Drocourt, pivot de la ligne Hindenburg, ce traquenard se compose d une grosse tranchée garnie de mines et d engins explosifs reliés entre eux par un dispositif de fils électriques.(photo et commentaires du journal LE MIROIR du 19 janvier 1919)
Dessus: photo tirée du livre "les fantassins du chemin des dames" de R-G NOBECOURT
dessus: soldat allemand prisonnier habillé d'une vareuse US avec lettres PW peintes en blanc (prisonner of War) dans un dépôt de munitions à Rarécourt (Meuse), remarquez le monceau de douilles en arrière plan...cela à du faire la fortune de quelques ferrailleurs, à l époque...(photo de killer2lamor..)
desus: des stocks que parfois l on camouflait...
Dessus: Des soldats en principe du 143ème Ri...là aussi, on camouflait les obus...(photo de Philippe PAPAIX)
dessus: déplacement d obus de gros calibre, dans l Aisne
dessus: Prisonniers Allemands occupés à la recherche des obus..
dessus: des tonnes de douilles d obus..(photo de killer2lamor..)
dessus: obus asphyxiants (doc "pris sur le vif")
dessus: encore des obus de gros calibres (photo de Philippe PAPAIX )
dessus: photo d époque d un obus...(photo de killer2lamor..)
dessus: obus de 105 mm Allemand planté dans un arbre !
dessus: obus de gros calibre (420 mm, 1m35 de haut) au fort de Douaumont
Dessus: une autre vue de 420mm, du fort de Douaumont (Verdun)
Dessus: photo souvenir au Mort-homme 1917 (photo de Philippe PAPAIX )
dessus: divers projectiles (document collection JEANPHY)
dessus: différentes bombes d avion..(document collection JEANPHY)
Verdun la cour de l hotel de ville, obus de 420mm Allemand
dessus: obus de rupture de 420 mm Allemand tombé sur un fort le 17 février 1915.Cet obus n ayant pas explosé, la fusée à été dévissé et démontée par le commandant C..et le constructeur G...et F...mécanicien de la compagnie Territoriale
dessus: obus Anglais sur les Flandres (Ypres) vers le 04.07.1916. (photo de "LOTHAR")
dessus: Allemand avec à coté de lui un gros calibre..une photo classique, pour un obus moins classique...
Dessus: Encore un obus de gros calibre !! La bassée.
Dessus: encore un gros calibre, dans la Somme, en 1916
Dessus: rare container pour obus de MW lourd (photo de "killer2lamor") voir photo ci-dessous..
Dessus: doc, montrant le container vu dessus, avec son obus...(doc de "killer2lamor)
Dessus: Belle photo avec un minen de 250mm court au 1er plan (photo de "killer2lamor")
Dessus: Un 250mm Allemand court (modèle que le voit sur la photo du dessus au 1er plan.) à coté d un 77mm. (photo de "géo-80" membre du site lagrandeguerre...)
Dessus: Sur le front de l'Est, obus Russe et hommes du J.R.44 (photo de "LOTHAR" membre du site la grandeguerre..)
dessus: belle photo de Pionniers Wurtembergeois du 13ème Bataillon de Pionniers (photo de "LOTHAR" membre du site la grandeguerre..)
Dessus: Le Mont Cornillet (Champagne)
Dessus: divers obus, munitions....(photo de "killer2lamor")
dessus: petit stock d obus récupéré par les démineurs...on ne peut que rappeler, de ne pas toucher ces obus, que l on peut voir dans les bois, les champs...qui sont encore dangereux !! alors cela ne vaut pas le coup de perdre, un bras, une jambe, ou la vie, pour un bout de ferraille !!! (photo de killer2lamor)
dessus; encore des obus en forêt...les 2 petits sont des 75mm Français et le gros est un 90mm
dessus: obus de 120mm De bange avec sa fusée, et contre, une partie que l on peut trouver dans ce genre d obus..
dessus: obus de mortier de 210mm (photo de killer2lamor..)
dessus: photo prise en 1916 (photo de "LOTHAR" membre du site lagrandeguerre...)
Dessus:Belle photo de bombes "nicole" pour mortier lisse louis philipe de 15cm (engins striés) etc... photo de "killer2lamor")
dessus: Obus russe en Galicie (305 mm , 1.52 m) + voir boucles de télégraphistes ( photo de "LOTHAR" membre du site lagrandeguerre...)
dessus: obus Allemand de 380mm
dessus: Soldat Bavarois ( photo de "LOTHAR" membre du site lagrandeguerre...)
OBUS D AUTRES PAYS.....
dessus: obus anglais..à droite 13 pounder à billes anglais..
dessus à gauche, 13 pounder à billes Anglais..et à droite aussi un obus Anglais
(dessus: 3 photos de mas68, membre du site la grandeguerre...)
_____________________________________
Dessous obus Anglais: l obus stokes
livrés en caisse de trois
les cercles de peinture correspondent au type de charge primaire, à savoir içi du conventionnel.
(photo de hp sauce 62, membre du site la grandeguerre...)
(photo de hp sauce 62, membre du site la grandeguerre...)
le projectile est tiré par une cartouche de 12mm type chasse ;la cartouche présentée est percutée et vidée
elle contenait 24 grammes de balistite (nom donné à la poudre..) poudre à base de nitroglycérine qui envoie l obus à 300m; les bagues sont faites de tissus de coton contenant de la balistite et que l on bague sur le mandrin jusqu à concurrence de 3; chaque bague correspond à une augmentation de portée de 125 mètres..
(photo de hp sauce 62, membre du site la grandeguerre...)
dessus: photo de 1918 (envoyée fin juin) montrant un canon de 37, c'est assez classique, par contre les vues du mortiers jouhandeau deslandres (ici en calibre 75) sont assez rares, tout comme les vues avant la fin du conflit montrant le mortier stokes dans les mains des français (photo et commentaires de "killer2lamor")
dessus: détail de la photo du dessus...
le canon stokes
Dessus: (source manuel de chef de section janvier 1918)
___________________________________________________________________________________________
dessous: La France rentre en guerre, et n y est pas préparée, tant au niveau de l armement, que des tenues...Celle ci utilisera donc des armes anciennes...
dessus: mortiers "Louis Philippe" de 15cm: les Français ont utilisé toutes sortes d engin durant cette guerre, pour combattre les Allemands dont ces mortiers anciens..
(document de killer2lamor membre du site la grandeguerre..)
dessus: (doc de "killer2lamor")
________________________________
Lorsque la première guerre mondiale s'enlisa dans les tranchées, les Français durent bien s'apercevoir que leurs adversaires avaient su tirer les enseignements de récents conflits, et notamment de la guerre russo-japonaise.
Les Allemands avaient mis sur pied une artillerie de siège spécialisée, à grande capacité explosive et à tir vertical sur objectif rapproché, aux tirs de laquelle les Français ne pouvaient guère répondre que par des moyens de fortune inadéquats et improvisés.
Dès Décembre 1914, les Français firent donc appel à tout ce qui pouvait effectuer un quelconque tir vertical et réalisèrent des bricolages comme le mortier Cellérier ou l'arbalète de tranchée, ou encore le lance-mines Gatard. Ils remirent aussi en service des matériels depuis longtemps périmés et oubliés au plus profond des stocks des arsenaux et fortifications. Ce fut notamment le cas des mortiers de 15 cm modèle 1838, en bronze, et dans une moindre mesure
des mortiers de 22 cm, 27 cm et 32 cm.
Le mortier lisse de 15 cm modèle 1838 était une bouche à feu en bronze, au calibre de 151,3 mm, à âme très courte, se chargeant par la bouche et d'un poids moyen de 70 kilos. Il était destiné à lancer essentiellement des obus sphériques chargés en poudre noire.
Relativement facile à transporter et à mettre en batterie, il put rendre d’appréciables services dans les tranchées.
La charge propulsive, en poudre noire sous gargousse de papier, se modulait suivant l'angle de tir et la distance de l'objectif, depuis 15 grammes (portée : 30 mètres sous 45°) jusqu'à 140 grammes ( 600 mètres sous 45°).
Plusieurs types de projectiles étaient admis
• - L'obus sphérique de 15 cm, d'un poids de 7,56 kilos en ordre de tir, armé de la fusée en bois N°3 et garni de 300 grammes de poudre noire.
• Un appareil Moisson, garni de quatre obus de 12 cm ou de 13 grenades de 4 pesant chacune 1162 grammes..
Citons également pour mémoire des boîtes à balles, abandonnées vers 1880 car tirant verticalement des projectiles inertes.
En ce qui concerne les projectiles lancés par le mortier de 15 cm modèle 1938 au cours
de la première guerre mondiale, il en a existé des sphériques, issus des projectiles du XIXème siècle, des cylindriques en fonte, et des cylindrique en bois, tôle et fil de fer.
Projectiles en bois :
Ces projectiles plus ou moins artisanaux étaient désignés sous le générique de bombes Nicole.
Il était précisé que chaque grande unité réalisait ses bombes comme elle l’entendait. Nous présentons donc ci-dessous la bombe Nicole du manuel, en bois, tôle et fil de fer.
La Bombe Nicole était construite à partir de deux plateaux circulaires, en bois, séparés par une enveloppe cylindrique de tôle mince renfermant une charge de Cheddite en cartouches.
L'amorçage était réalisé par une mèche latérale, enflammée par les gaz propulsifs et terminée par une amorce détonateur. Il y avait des bombes Nicole de 5 kilos et de 10 kilos. Les portées étaient irrégulières, et la tenue de trajectoire assez aléatoire. Faute de mieux, ces matériels restèrent toutefois en service jusque Mai 1915.
Projectiles cylindriques :
Ce modèle a été rencontré en versions de hauteurs ou de couvercles différents, mais du même ordre. Ce couvercle était tenu en place par trois boulons de 14. La base tronconique adoptait le profil interne de la chambre à poudre du mortier, mais le vent devait rester important.
L'avant du projectile dépassait de la tranche antérieure du tube du mortier, ce qui permettait cette fixation particulière du couvercle par trois oreilles dépassantes et trois boulons.
Une variante de ce projectile recevait un couvercle qui présentait un évidement en assiette dans lequel venaient se fixer deux allumeurs à traction du même principe que ceux du projectile Gatard.
Un autre projectile cylindrique en fonte, à base tronconique intérieurement renforcée par des nervures, plus court que le précédent, mais moulé d'un seul tenant, avec un fond renforcé de quatre nervures internes. Un raccord à six pans vissé dans l'oeil permettait la mise en place de la fusée concutante, après chargement en explosif. Il a également existé sans raccord, pour recevoir une fusée du type Gatard.
Le corps était réalisé au diamètre de 147 mm, mais en laissant deux surépaisseurs. Usinées au tour, celles-ci donnaient deux ceintures de guidage et d'étanchéité au calibre de 149 mm. Le projectile était pratiquement totalement introduit dans l'âme du mortier, seule la tranche avant affleurant, ce qui permettait d'ôter la goupille.
Sur une autre version, la ceinture antérieure était remplacée par des lignes saillantes longitudinales, qui évitaient le battement du projectile dans l’âme tout en en limitant l’usure.
Ces divers projectiles en fonte furent réalisés de manière semi-artisanale sur les arrières du front lorrain. A notre connaissance, on n'en découvre nulle part ailleurs.
Ils étaient chargés en explosif de qualité médiocre (de la Perdit allemande récupérée a même été observée dans l'un d'eux) et amorcés par une fusée très simple, en laiton, fusante à temps fixe s'allumant par dispositif concutant au départ du coup. En 1987, un retard de 16 secondes a été constaté.
La goupille traversante de la fusée ne s'enlevait qu'au moment du tir.
De nos jours, un tel projectile présente un risque certain si la goupille immobilisant le concuteur ne remplit pas son office.
En effet, le ressort de sécurité, déjà très faible en 1915, est actuellement toujours très endommagé, voire totalement détruit par la corrosion due au bimétallisme. La fusée peut fonctionner par simple retournement ou chute de l'engin.
L'amorce était constituée d'une douille de laiton et carton, du type d'une cartouche de chasse de calibre 16. Elle initiait une mèche elle-même munie d'un détonateur introduit dans un relais de mélinite sous carton.
Lors de sa remise en service en 1915, le mortier de 15 cm modèle 1838 put tirer :
• - Les anciens obus sphériques chargés en poudre noire.
• - Des obus sphériques semblables aux précédents, mais chargés en explosif brisant. Ces derniers projectiles étaient amorcés par une fusée en bois munie d'un détonateur débouchant dans un relais de détonation à enveloppe de laiton elle-même insérée à force dans l'oeil du projectile.
• - L'appareil Moisson et son lot de sous-munitions allumées par la charge propulsive.
dessus: commentaires de "TURPINITE" membre du site la grandeguerre...
Dessus: un crapouillot...(photo de "voxan" membre du site la grandeguerre...)
dessus: encore une interressante photo de l utilisation des "mortiers Louis Philippe"...(photo de bibi_87 membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: encore un mortier Louis Philippe, en Argonne. (photo "killer2lamor")
Dessus: mortier Louis Philippe, en Argonne. (photo "killer2lamor")
dessus : tir au mortier Louis Philippe (photo de "killer2lamor")
Dessus: vieux crapouillot en batterie parallèle à Courteille, avril 1915, 44ème chasseur.
Dessus:Devant Carency photo du 44 BPC Devant CARENCY (St Lt Geronimi 1915) Batterie de crapouillots
Le vieux mortier en action ! (photo de "P.Lamy" membre du site lagrandeguere..)
dessus: toutes sortes d engins utilisés...dessus aux Eparges...(doc: journal "pris sur le vif")
Dessus: chargement du projectile ! on voit au premier plan le goupillon de nettoyage (enfin, je pense que c était pour cela !)...
Dessus: jolie photo avec un mortiet et ses servants.On peut apercevoir à droite une cervelière ! (photo de "killer2lamor")
Dessus: Tranchée des buissons- 8 otobre 1915
dessus: exemple de projectile pour mortier Louis Philippe..photo de droite, engin en pleine forêt..
dessus: un autre modèle, avec fusée marquée "quality superior / smokeless powder": (doc de "killer2lamor")
Dessus: Les Français débutent la guerre avec des vieux matériels, telque ces vieux mortiers, utilisé en 1915 ..
dessus, autre projectile pour mortier Louis Philippe ( boulet chargé a la poudre noire ) avec se qui reste de son systéme de mise a feu
(3 photos du dessus, de mas68, membre du site la grandeguerre...)
Dessus: 150mm pour bombarde Louis Philippe (photo d Eric.f membre du site la grande guerre..)
dessus: photo interressante montrant des engins de tranchée, ainsi que des soldats avec couvre casques..(photo de killer2lamor..)
Dessus: Mortier de 150, avec une bombe "Nicole" (photo de "killer2lamor")
dessus: encore un modèle particulier...
LE MORTIER CELLERIER
Dessus: un obusier de tranchée "Cellerier" (photo de Hotchkiss62 membre du site lagrandeguerre...)
dessus: le mortier cellerier fabriqué avec un corps d'obus de 77mm, il est un des nombreux matériels de fabrication artisanale, dire qu'il était fabriqué en série serait un peu exagéré, mais il fut employé en grand nombre.
Le canon du mortier Cellerier (également surnommé Taupier) était constitué d’un corps
d’obus à balles de 7,7 cm allemand modèle 1896 nA, dont de grandes quantités jonchaient le
champ de bataille du côté français, et qui formait un tube lisse parfaitement alésé à 67 mm.
Ce corps était fixé par un collier sur un bloc de bois résistant et doté d’une bêche de recul
ainsi que de deux poignées de transport. L’ensemble pesait environ 12 kilos.
Le canon gardait un angle constant de 45° et une ligne tracée à la peinture sur le corps
facilitait le pointage en direction. La portée était réglée en modifiant la charge propulsive.
La chambre de tir était formée de la partie renforcée du corps d’obus, à savoir le logement de
la charge de dépotage. la mise à feu s’obtenait au moyen d’une mèche insérée dans une
lumière percée à ce niveau.
Les premiers projectiles du mortier Cellerier consistaient en obus explosifs de 65 mm pour
canon de montagne et dont la fusée avait été remplacée par une mèche qu’il fallait allumer
avant le départ du coup. Il était possible d’utiliser ainsi des obus rebutés, mais la solution était
chère et correspondait peu à la finalité de l’opération : disposer d’un mortier rustique
indépendant de l’arrière.
Le premier projectile artisanal fut une douille de 65 mm de montagne, en laiton, dont le
bourrelet d’extraction avait été éliminé à la meule et dont le tube porte-amorce avait été
dévissé et revissé à l’envers. dans ce tube avait été insérée la mèche à détonateur, le calage et
l’étanchéité étant réalisés par un mastic.
Le corps de laiton était garni d’explosif chloraté souvent additionné de grenaille, de clous,
d’éclats ramassés sur le champ de bataille, de balles de plomb et même de gros morceaux de
verre.
Il arriva même que l’explosif ait été constitué de Mélinite en vrac, l’engin ayant été
certainement destiné à être tiré avant que ne se forment de dangereux picrates. L’ogive du
projectile consistait en un tampon de bois serti et maintenu par trois petites pointes.
On rencontre également de courts projectiles cylindriques en fonte mince, dont le fond était
percé pour le passage de la mèche-détonateur au travers d’un tube soudé. Un chargement
constaté consistait en explosif nitraté mais il pouvait probablement varier avec les
disponibilités et l’humeur de l’artificier préposé à sa confection. L’ogive était fermée par un
bouchon en bois retenu par trois vis et mastiqué.
Un autre projectile artisanal consistait en un tube de tôle d’acier fermé aux deux extrémités
par des tampons en bois. L’engin renfermait six pétards de Cheddite, l’avant étant en plus
garni de grenaille de fer mélangée à de la sciure. Le bloc de culot était plus épais, et traversé
par une mèche lente aboutissant au détonateur du commerce placé au milieu des pétards.
On trouve aussi en Meuse des corps en fonte au diamètre d’environ 63 mm, cylindriques mais
dont une extrémité présente une ogive percée d’un orifice (Ø 22 mm) apparemment destiné à
recevoir un bouchon ou une fusée en bois.
Cet orifice et l’ouverture du culot présentent des rainures annulaires venues de fonte. Le culot
était fermé par un bouchon en bois, serti dans les rainures, et doté de deux tubes excentrés en
laiton recevant chacun une mèche-détonateur.
Le chargement explosif consistait en un pétard de cavalerie réglementaire, avec toutefois un
complément d’explosif en vrac (Agralite ?) à base de trinitrophénol. Le pétard était fixé par un
serrage de fil de fer, un tampon tronconique en bois garnissant l’avant de l’évidement.
Il est possible que ces projectiles aient été destinés à un engin du type Cellerier, réalisé à partir
de caffuts d’obus à balles françaises.
La portée des mortiers Cellerier était réglée en modifiant la charge propulsive, poudre en vrac
mesurée avec une cuillère. Il fallait également tenir compte de la variation de la durée de
trajectoire en ajustant la longueur de la mèche du projectile. A titre d’exemple :
Portées charges de poudre longueurs de mèche
70 mètres 20 grammes 65 millimètres
110 mètres 30 grammes 70 millimètres
160 mètres 40 grammes 80 millimètres
200 mètres 50 grammes 90 millimètres
245 mètres 60 grammes 100 millimètres
265 mètres 65 grammes 105 millimètres
290 mètres 70 grammes 110 millimètres
Le personnel d'une pièce se composait d'un chef de pièce pointeur, d'un chargeur et d'un
ravitailleur. Un chef de batterie observateur réglait le tir d'un groupe de mortiers. Au départ du
coup, les servants devaient en principe être protégés d'un éclatement prématuré par une
épaisseur d'un mètre de terre.
D'autres mortiers artisanaux ont été réalisés sur le même principe à partir de corps d'obus à
balles de 8,8 cm, 10,5 cm, 12 cm et 15 cm. Ils permettaient le tir de projectiles artisanaux plus
puissants.
Il y eut des projectiles de 66 mm en laiton, réalisés à partir d’une
douille pour cartouche de 65 mm
des projectiles de 66 mm en tôle et bois et d’autres en
fonte
des projectiles de 90 mm en bois, tôle et fil de fer
dessus: (source: www.pages14-18.com commentaires de "TURPINITE"
Dessus: Gros plan du trou par ou l'on glissait la meche lente qui faisait partir l'obus; c'est trés rudimentaire, un corps d'obus sert de canon et est posé sur un chassis en bois!
il fut remplacé progressivement par les crapouillots....(photo de Hotchkiss62 membre du site lagrandeguerre...)
Dessous: un lien sur un petit film sur l artillerie de tranchée:
www.youtube.com/watch?v=KBlQArS-EFI
(titre: WWI Soldiers Firing Trench Mortars and Cannons, The Dove )
Dessus: extrait d un carnet de guerre d un soldat du 89ème Ri (doc de JM-C)
Dessous: Notice sur le Cellerier.
Dessus: doc sur le "Cellerier" (doc de "killer2lamor")
Dessus: doc sur le "Cellerier" (doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
Dessus: croquis du pétard de cheddite (doc de "killer2lamor")
dessus: coupe du pétard amorcé (doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
Dessus: Le mortier Cellerier chargé (doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
Dessus: un modèle de mortier Cellerier de 90mm ( qui a dû être capturé par les Allemands, puis par les Britanniques le 1 mars 1916. ) (photo de "Lawrence Brown" membre du site la grandeguerre..)
dessus: l engin, vue de dos...(photo de "Lawrence Brown")
dessus: vue de devant...(photo de "Laurence Brown")
Dessus: une vue de l inscription...
Dessus: un mortier de 90 (photo de "killer2lamor")
batterie de celleriers de 90 et trousse d'artificier (sur la gauche) photo de "killer2lamor)
Dessus: une batterie de "Céllerier"
Dessus: projectile français cellerier complet pour affût 75 mm Français et 77 mm Allemand.
diamètre du projectile est de 67mm. (photo de "viandoxy" membre du site la grandeguerre...)
Dessus: (photo de "viandoxy" membre du site la grandeguerre...)
Dessus: (photo de "viandoxy" membre du site la grandeguerre...)
Dessus: en Champagne, fortin de Beauséjour. Le soldat au premier plan, porte un obus de crapouillot...
dessus: batterie de crapouillots..au bois Sabot (doc journal "pris sur le vif")
dessus: céllerier
Dessus: un autre exemple...
Dessus: Une jolie photo d'une batterie de "Cellerier" (photo de P.Lamy, membre du site lagrandeguerre....)
Dessus: encore une belle photo d'une batterie de céllerier.Les 2 premiers sont marqués à la craie "fanie" et "Rosalie" (photo de "killer2lamor")
Dessous, une autre documentation, sur les mortiers.
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
________________________________
dessus: poilus du 261ème Ri, à Bruley, avec des projectiles Gatard..photo pas trop courante, car ces engins, non pas trop été utilisés, du fait qu il y avait, beaucoup de recul, et le canon, s enfonçait dans la boue, et il fallait le redégager...(canon, fabriqué à partir du 80m de montagne...) il existe 3 tailles de projectiles: le 58kg, le 75kg et le 105kg.je pense que se sont les 3 modèles que l on voit sur la photo !(photo de killer2lamor)
Dessus: encore des projectiles Gatard, mais aussi des "bombes à cornes" (photo de killer2lamor !)
dessus: détail (de la bombe à cornes) de la photo du dessus (de killer2lamor..)
LES CRAPOUILLOTS....
(L'appellation ne concerne en principe, que les mortiers de 15 lisse en bronze Mle 1838 et le mortier de 22 lisse en bronze Mle 1839, mais, le terme, s est généralisé par la suite pour les mortiers suivant..)
__________________________
Le lanceur 58T n° 1, réalisé à la fin de 1914 par le Général Dumézil et le Commandant Duchène, portait à 350 mètres sous un angle de 45° et avec une charge de 60 grammes de poudre et jetait les bases d’une partie importante de l’artillerie française de tranchée. 70 exemplaires furent commandés à la fin de Décembre 1914, livrés dès le milieu de Janvier et immédiatement mis en service aux armées, avec un certain nombre de projectiles en éléments séparés.
A la fin de Juin 1915, la France alignait sur le front 70 mortiers N°1, 564 mortiers N°1 bis et 276 mortiers N°2, soit un total de 910 pièces de 58 T
En décembre 1915, ces nombres passaient à 600 mortiers N°1 bis et 600 mortiers N°2. Le modèle 1bis, trop peu puissant, cessait d’être fabriqué. Le commandement envisagea de le remplacer par le mortier belge Van Deuren, qui fut commandé mais livré en nombre insuffisant pour remplacer chaque pièce de 58 T N°1 bis.
On estime à environ 4000 le nombre total de bouches à feu que l’artillerie française de tranchée pouvait aligner en 1917, et que les trois quarts de ces pièces étaient de 58 T.
Avec la reprise de la guerre de mouvement, les effectifs diminuèrent en 1918, au profit essentiel de l’artillerie lourde. Au premier Mai 1918, il n’y avait plus que 2622 pièces, dont 66 mortiers Van Deuren et 1858 mortiers de 58 T N°2.
Malheureusement, au contraire du n° 2, peu de survivants.
La différence est énorme, le lanceur n'a plus rien à voir avec son prédecesseur.
On sera à même de penser que le n° 1 bis est sorti avant le n° 2, eh bien non.
En même temps que le numéro 2, le commandant Duchène étudie un mortier n°1 bis, destiné à remplacer le n°1
Plus légère, la pièce ne pesait plus que 181 kilos en batterie et pouvait être servie par un brigadier et quatre hommes.
Pointée en direction par un simple fil à plomb, elle ne tirait que les bombes de 16 kilos à corps en fonte ou en acier, dotées de trois ailettes, avec une portée maximum de 450 mètres.
On essaya bien un dispositif de mise à feu par étoupille à système Forgeat, mais on l’abandonna bien vite pour un dispositif utilisant un allumeur spécial à retard de 5 secondes.
La lumière en cuivre rouge était ménagée sur la tranche supérieure du canon, juste au-dessus de la culotte (culasse fixe).
Le mortier N°1bis fut commandé à l’industrie privée au cours de la seconde quinzaine de Mars 1915, un peu après le mortier N°2.
(Dessus: commentaires de "Turpinite" membre du site la grandeguerre...)
_________________________________________
(dessous) une plaque atribuée aux artilleurs "crapouilloteurs", qui est érigée devant le monument aux morts des artilleurs ....:(photo de chris39, membre du site lagrandeguerre..)
marquée:
Erigé en 1933 pour honorer la mémoire
des 12000 crapouillots artilleurs de
tranchée tombés de 1914 à 1918 sur les
fronts de France et d'orient.
Mutilé par le feu de la bataille de
juin 1940.
A été reconstruit afin de perpétuer le souvenir de ceux qui sont
morts pour le salut de la France.
22 juin 1958 "
Dessus: un modèle d obus de crapouillot (inerte)
Dessus: encore un gros modèle de crapouillot (photo de hotchkiss62, membre du site la grandeguerre..)
Dessus: une petite collection d obus de crapouillots du musée de la Pompelle (photo de Roco, membre du site la grandeguerre...)
dessus: vue d un engin en "coupe" (photo de "lephilou94" membre du site la grandeguerre...)
il s'agit de la bombe de 58T de 16 kilos Mle 1915 à trois ailettes.
Corps en acier soudé.
Le terme "crapouillot est à proscrire pour ce type d'engins" bien que cette appellation se généralisa à tous les engins de 58 lors de la 1ère guerre.
Poids : 16 kilos, dont 6,35 kilos d’explosif P (perchloraté). Les premières productions furent chargées de 5,7 kilos d’explosif 86/14.
fusée déto-percutante de 24mm type tranchée Mle 1915
Gaine relais modèle 1915 type A, contenant 25 g de mélinite pulvérulente. Relais de détonation d’une cartouche de 26 x 160 mm sous carton, chargée à 105 g de mélinite fondue,
incorporé dans l’explosif et prolongeant la gaine.
- 470 mètres (en 1917) avec le mortier N°1 bis et 60 g. de poudre BC et 12 g de poudre noire
F3 (530 mètres avec 50 g. de balistite 8).
- 650 m avec le mortier N°2 et 110 grammes de poudre BC et 12 grammes de poudre noire F3.
(150° à 200°) et un peu de brai liquide était versé à l’intérieur. L’engin était alors bouché puis
tourné en tous sens pour répandre le brai uniformément.
(dessus commentaires de "TURPINITE" membre du site la grandeguerre..)
Dessus: un centre d'instruction des matériels de tranchées !
Dessus: Surement un lieu d instruction, et démonstration de l'utilisation de mortiers de tranchée (photo de "P.Lamy")
_______________________________
Un peu d explication sur les mortiers de tranchées !
Le lanceur 58T n° 1, réalisé à la fin de 1914 par le Général Dumézil et le Commandant Duchène, portait à 350 mètres sous un angle de 45° et avec une charge de 60 grammes de poudre et jetait les bases d’une partie importante de l’artillerie française de tranchée. 70 exemplaires furent commandés à la fin de Décembre 1914, livrés dès le milieu de Janvier et immédiatement mis en service aux armées, avec un certain nombre de projectiles en éléments séparés.
A la fin de Juin 1915, la France alignait sur le front 70 mortiers N°1, 564 mortiers N°1 bis et 276 mortiers N°2, soit un total de 910 pièces de 58 T
En décembre 1915, ces nombres passaient à 600 mortiers N°1 bis et 600 mortiers N°2. Le modèle 1bis, trop peu puissant, cessait d’être fabriqué. Le commandement envisagea de le remplacer par le mortier belge Van Deuren, qui fut commandé mais livré en nombre insuffisant pour remplacer chaque pièce de 58 T N°1 bis.
On estime à environ 4000 le nombre total de bouches à feu que l’artillerie française de tranchée pouvait aligner en 1917, et que les trois quarts de ces pièces étaient de 58 T.
Avec la reprise de la guerre de mouvement, les effectifs diminuèrent en 1918, au profit essentiel de l’artillerie lourde. Au premier Mai 1918, il n’y avait plus que 2622 pièces, dont 66 mortiers Van Deuren et 1858 mortiers de 58 T N°2.
On sera à même de penser que le n° 1 bis est sorti avant le n° 2, eh bien non....
En même temps que le numéro 2, le Commandant Duchène étudie un mortier n°1 bis, destiné à remplacer le n°1
Plus légère, la pièce ne pesait plus que 181 kilos en batterie et pouvait être servie par un brigadier et quatre hommes.
Pointée en direction par un simple fil à plomb, elle ne tirait que les bombes de 16 kilos à corps en fonte ou en acier, dotées de trois ailettes, avec une portée maximum de 450 mètres.
On essaya bien un dispositif de mise à feu par étoupille à système Forgeat, mais on l’abandonna bien vite pour un dispositif utilisant un allumeur spécial à retard de 5 secondes.
La lumière en cuivre rouge était ménagée sur la tranche supérieure du canon, juste au-dessus de la culotte (culasse fixe).
Le mortier N°1bis fut commandé à l’industrie privée au cours de la seconde quinzaine de Mars 1915, un peu après le mortier N°2.
(dessus: commentaires de "Turpinite" membre du site lagrandeguerre...)
Le mortier de 58 N°1
Ce premier mortier de tranchée est apparu au mi janvier 1915 (dessus, doc de P.Lamy")
dessus: annotation au dos: lances bombes primitif dans les tranchées de 1ère ligne 58 ancien modèle (crapouillot de 58 N°1)
dessus: photo prise dans la Somme (photo de bibi_87 membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: encore une belle photo du mortier de 58 N°1 (photo de "killer2lamor")
(photo de "killer2lamor")
Dessus: encore le 1er modèle (doc de "killer2lamor")
Le mortier Van deuren
Dessus: Le mortier "Van Deuren" d'origine Belge a été utilisé par l'armée Française, adoptés en 1916, en remplacement des mortiers T-58 n°1 bis.Il avait un système de mise à feu électrique. Construit à environ 400/600 exemplaires...Il avait une rapidité de tir de 3 à 4 coups à la minute..(doc de "P.Lamy" membre du site lagrandeguerre..)
on peut voir qu il existe toutes sortes de modèles différends d obus de crapouillot...
Dessus: Médaille souvenir d'un "crapouilloteur", le Lieutenant Etevenon Gaston (photo Edwige RICARD )
dessus: livraison de crapouillots ! quelques fois des voies férrées arrivaient trés proche des premières lignes de combats. Comme aux éparges, une voie férrée passait dans les bois et les allemands se faisaient livrer des armes...et aussi cela servait à emporter les blessés..
Dessus: système de transport d obus de crapouillot, pour les acheminer dans les tranchées..(doc de "JS1" membre du site la grandeguerre.)
Dessus: reconstitution de cette hote porte crapouillot (photo de "js1"..lien de js1: http://themilitaryhistoryshop.uuuq.com/themilitaryhistoryshop.htm)
Dessus: Document qui montre 2 systèmes de portage des obus de mortier (document de P.Lamy, membre du site lagrandeguerre..)
Le mortier de 58. N°2
Dessus: Doc sur le mortier DE 58 N°2 (Document de "P.Lamy" membre du site lagrandeguerre...)
Dessus: doc sur le mortier de 58 N°2 (document de "P.Lamy")
Dessus: Les diffférends modèles de bombes pour le mortier de 58 N°2 (doc de P.Lamy")
Dessus: Photo prise entre les Communes de Perthes les Hurlus et Mesnil les Hurlus,département de la Marne ,lors de l'Année 1916
dessus: photo intérressante..remarquer le petit mot derrière le lanceur: "l ANTIBOCHE" de plus, le crapouilloteur porte comme les chasseurs alpins la tarte..à droite un souvenir d un crapouilloteur/artilleur
Dessus: une belle photo d un artilleur dans la tranchée..(photo de"P.lAMY" membre du site lagrandeguerre...)
dessus: stock de crapouillots...
dessus: un autre stockage de crapouillots...
Dessus: un stock de crapouillots en plein air sur le front de la Somme
Dessus: front de la Somme
dessus: Photo prise par un homme du Brigade-Ersatz-Bataillon 27 (10ème Ersatz Div.) vers le 02.08.1915 sur le secteur de Flirey (photo de "LOTHAR" membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: entrée d'abri..la déco de l époque ! -:)
Dessus: METZERAL
Dessus: photo de 3 "crapouilloteurs" prise le 17 août 1917
Dessus: bombe "flèche"
Dessus: encore une belle photo de la bombe "flèche" (photo de "P.Lamy")
Dessus: "crapouilloteurs" les 2 photos du dessus, sont de la meme provenance...
Dessus: un "crapouillot" sur un monument aux morts, ce qui est assez rare, car ceux ci sont volés par des gens peu scrupuleux.. (photo de "adrian09" membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: une autre vue du modèle du dessus (photo de "adrian09" membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: vue de face.. (photo de "adrian09" membre du site lagrandeguerre..)
dessus: des crapouilloteurs du 13 RA en action ! (photo de killer2lamor !)
Dessus: équipe de crapouilloteurs, en première ligne tranchée pruneau Aout 1915
dessus: et une autre belle ! secteur: Vauquois.(photo de killer2lamor)
dessus: crapouillot de 58 à NOUVRON...
dessus: le 58 et son maitre, 50 Kg Pelloux, sur la banquette à gauche une grosse bombe, samedi 15 mai 1915 secteur payan rejian !? (mal écrit)
dessus: on peut observer le soldat qui se sert d un périscope..une belle série d obus de gros obus de crapouillots..photo prise dans la Somme (photo de bibi_87 membre du site lagrandeguerre..)
dessus: encore une photo interressante (prise dans la Somme), où l on voit le soldat, à coté d un crapouillot de 58, et qui utilise un périscope...on peut aussi voir, au dessus de lui des "casiers" pour mettre les grenades, munitions..(photo de bibi_87 membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: Belle photo de tranchée, avec un mortier de 58 N°2
Dessus: Belle photo de soldats du 119ème Ri
______________________________
Dessus: Magnifique photo, d'un Lieutenant (Jean Langer) au 114 RAL (régiment artillerie lourde, probablement pas au moment de la photo...) et d un soldat, dans la tranchée, juillet 1915.Photo de J.Langer, membre du site lagrandeguerre...Dessous, le commentaire de la photo
Dessus: les ouvrages blancs sont en principe, les tranchées creusées dans la craie, du cote d Angres (62)
Dessus: canon de 58, avec un obus de crapouillot de 49kg, Quennevières, juin 1915 (photo de "j-Langer" membre du site lagrandeguerre...)
Dessus: tranchée de 1ère ligne à Quennevières ! (photo de "j-Langer" membre du site lagrandeguerre...)
_______________________________
dessus: REISCHAKER
Dessus: photo tirée du livre "les fantassins du chemin des dames" de R-G NOBECOURT
dessus (photo de p.lamy membre du site la grandeguerre..) à droite, insigne Artillerie de Tranchée
dessus: encore une photo sympa ! (photo de Philippe PAPAIX )
dessus: encore des artilleurs de tranchée ! (en Argonne) on peut apercevoir aussi au premier plan, un mortier cellerier, et un pétard raquette
dessus: un crapouilloteur, surement en 1ère ligne..(photo de "coutach", membre du site la grandeguerre.)
Dessus: encore une belle vue de tranchée, avec 2 modèles différends d'obus de crapouillot...
dessus: un modèle, qui "traine" en foret....en 2008 ! il y a encore énormément de munitions qui sont sur et dans le sol, malgré le travail des démineurs ! (photo de "doudounette", membre du site la grandeguerre...)
dessus crapouillot de 58
dessus: transport à dos d hommes des obus de crapouillots (appelés à l époque aussi torpilles aériennes..doc du journal: "sur le vif")
dessus: dans les Flandres..
dessus; encore une trés belle photo de "crapouilloteurs" dans la tranchée...
Dessus: Champagne 1915...
dessus: insigne de crapouilloteur
dessus: un autre insigne de "crapouilloteur" (artilleur de tranchée) en fil doré (probablement donc d officier..)
(photo de "Verdun79" membre du site la grandeguerre..)
Dessus: insignes de "crapouilloteurs" d'oficier..(photo de "guiguius" membre de passion militaria)
(photo de "guiguius" membre de passion militaria)
Dessus: insigne de "crapouilloteur" (artilleur de tranchée) récupérée voici 30 ou 40 ans sur une capote d'artilleur.
Dessus photo de 2017 de "FINAUD" membre du forum passionmilitaria..)
dessus: un joli calot avec l insigne des crapouilloteurs ! (photo d "eparges" membre du site lagrandeguerre...)
Dessus: exemple de calot, avec un insigne de crapouillot cousu dessus..(photo de "killer2lamor")
Dessus: détail de la photo du dessus (photo de "killer2lamor")
Dessus: des artilleurs dans la tranchée, voir l insigne de manche, la boite de masque M2, l obus de mortier...(photo de "P.Lamy")
dessus: obus de crapouillot : photo prise par un homme de la 9ème Cie du Regt. d'Inf. de Landwehr N°68 vers le 28 avril 1918 (photo de "LOTHAR" membre du site la grandeguerre..)
Dessus: stockage d obus de crapouillot, en bordure de tranchée..
Dessus :belle photo nous montrant au 1er plan un"crapouillot" et sur le coté droit, des mortiers Cellerier " photo annotée:"Petit boyau V - Argonne 1915" ou "petit bijou V - argonne 1915" ? (photo "collection LE FLOC'H".) Soldats du 351 ri.
Dessus: fanion de la 127eme batterie de 58mm du 8 RA. Très certainement avant mars 1918 date de création de régiment d'artillerie de tranchée.(photo de "gérard" membre du site lagrandeguerre..)
dessus: insigne de bras, d installateur de bombes sur avion
Dessus: Bavarois dans une tranchée Fr.(photo de "LOTHAR")
Dessus: Allemand en "compagnie" d'obus de crapouillot Français...(photo de "killer2lamor"")
dessus: belle photo du front de St.-Marie-aux-Mines hommes du Ldw.J.R.80 + mine.(photo de "LOTHAR" membre du site la grandeguerre...)
Dessus: photo de Pionniers Badois du 14ème Bataillon de Pionniers (photo de "Lothar" membre du site la grandeguerre...)
dessus: soldat Bavarois avec 2 obus de crapouillot .(photo de "LOTHAR" membre du site la grandeguerre...)
Dessus: Souvenir de Reims
dessus: et encore une série d obus de crapouillot ! (photo de "LOTHAR" membre du site la grandeguerre..)
Dessus: encore un autre modèle d obus de crapouillot...!
________________________________
le mortier de tranchée modèle 1917 dit Fabry.
Le mortier de 150 de tranchée, modèle 1917, permet de lancer, en tir vertical, de 560 mètres jusqu à 2000 mètres, une bombe en acier de 17kg contenant 5,4kg d'explosif. La plateforme, avec son affût, peut etre munie de roues et constitue ainsi la voiture porte-affût et plate forme qui est trainée par un cheval ou au besoin, par peloton de servants.
Les mortiers de 150T; modèle 1917, sont groupés en section de 6 pièces commandées par un officier.Les sections sont réunies par 2, sous le commandment d un capitaine ou d'un Lieutenant et forment la batterie de 150 de tranchée, modèle 1917.
Le ravitaillement de la batterie en vivres et munitions est assurée par la colonne de ravitaillement du groupe.(doc "gallica")
La rapidité de tir peut atteindre 4 coups à la minute.
Dessus, gravure du mortier, provenance du site "gallica"
Poids du matériel:
-Tube-canon et culasse, environ 118kg
-Berceau et frein, environ 115kg
-Affût, environ 182kg
-Plate forme, environ 200kg
Poids du mortier en batterie, environ 615kg
Dessus: mode de transport du mortier (doc du site "gallica")
Dessus: une bombe de 150mm pour le mortier de tranchée modèle 1917 dit Fabry (photo de "GARENNE" membre du site la grandeguerre...)
Dessus: la fusée démontée de la bombe de 150mm (photo de "GARENNE")
Dessus: mode de transport des bombes de 150T et de la caisse de charges propulsives.(doc provenance "gallica")
____________________________________________________
puisqu on est dans les mortiers, dessous un mortier moins connu, le mortier de 75
(dessus doc de killer2lamor..)
dessus : transport du mortier de 75 (doc de killer2lamor..)
dessus : transport du mortier de 75 avec caisses d obus..(doc de killer2lamor..)
dessus: petit zoom de la photo du dessus...caisses de 9 obus explosifs, qui étaient marqués d un "T" pour les différencier des obus de 75 de campagne..bien que ceux ci aient une douille plus courte...(photo de killer2lamor..)
dessus: le mortier de 75..(doc: "killer2lamor")
dessus (photo de "killer2lamor..)
Dessus: une autre vue du mortier 75T (photo de "killer2lamor")
_________________________________________________
Le mortier "Archer"
Dessus: le mortier "Archer" (photo de "killer2lamor") à noter, ils ont tous la cartouchière spéciale pour la pistolet automatique "Ruby" (celle ci est plus grande que les cartouchières...)
Les mortiers Archer étaient des bouches à feu en bronze, à âme lisse aux calibres de 85 mm et de 130 mm, montées sur une plate-forme en bois très rudimentaire et munies d’un système de pointage grossier organisé pour le tir sous un angle compris entre 25° et 75°.
Pour le transport, les pièces pouvaient être dotées de roues.
A la fin de 1916, la pièce de 85 mm n’en était qu’au stade des essais. Celle de 130 mm était à l’étude. Destinées à être servie par l’Infanterie, ces bouches à feu ne connurent pas le succès des mortiers de 58 T.
Un obus Schneider de 76 mm du type qui était livré à la Russie, avec les restes d’un sabot de bois et d’un collier de tôle, destiné au tir par le mortier Archer.
Mortier Archer de 85mm.
Ce mortier devait projeter des corps de bombes de 16 kilos pour mortier de 58 T fixés sur un empennage en bois plein. Un tel projectile aurait un poids de 14,5 kilos. Il devait également lancer un obus de 75 mm serti sur l’empennage de bois au moyen d’une garniture métallique.
mortier Archer de 130 mm.
Ce mortier devait projeter des corps de bombes LS (en dotation pour le mortier de 58 T) fixées sur un empennage en bois plein. Un tel projectile aurait un poids de 15 kilos, dont 6 kilos d’explosif P. La charge propulsive envisagée au début de 1917 était de 72 grammes de poudre balistite , sans appoint, pour obtenir une portée de 1200 mètres.
Le même mortier de 130 mm était destiné à lancer à 900 mètres un projectile de 23 kilos constitué d’un obus de 120 mm renfermant 6 kilos d’explosif et fixé sur un empennage de bois plein. La charge propulsive envisagée était de 68 grammes de balistite 5. Le poids d’explosif annoncé était sans doute excessif : les plus performants des obus allongés de 120 mm en acier ne pouvaient guère contenir plus de 4,27 kilos de mélinite. muni à son extrémité inférieure d’un obturateur spécial en aluminium et de griffes métalliques entre lesquelles était retenue la charge propulsive.
Dans le cas des bombes de tranchée, celles-ci restaient munies de leurs ailettes, et la queue cylindique était raccourcie à 7 cm, formant un manchon dans lequel venait s’emboîter l’empennage de bois.
Dessus: commentaires de "Turpinite" membre du site la grandeguerre et pages 14 18
Dessus: encore une vue du mortier "archer" (photo de "killer2lamor")
Dessus: Le mortier "archer" avec des projectiles dans les mains des soldats particuliers ! (photo de "killer2lamor")
______________________________________
-Mortier de 240mm
Dessus: trés jolie photo d un mortier de 240mm et ses servants (photo de "killer2lamor")
dessus: souce "gallica"
Dessus: Le mortier de 240c (doc de "P.Lamy" membre du site la grandeguerre...)
Dessus: Le mortier de 240 (doc "gallica")
dessus: obusier de 240mm
LES GRENADES FRANCAISES:
dessus: Les grenades étaient aussi, faites dans de petite socièté comme celle de la photo du dessus. fabrique de grenades F1 (photo de "killer2lamor" membre du site lagrandeguerre..)
dessus: détails de la photo du dessus (photos "killer2klamor")
_____________________________
Dessus: amorçage de grenades (photo de "killer2lamor")
dessus (photo de "killer2lamor")
___________________________
Dessous: Extrait d un manuel de chef de section daté 1916:
Classification des grenades: toutes les grenades actuellement en service sont fusantes.
Elles sont munies d une mise à feu à temps. c est à dire qu elles éclatent un certain nombre de secondes après que l allumeur a fonctionné (en moyenne 5 secondes)
On distingues les grenades offensives et défensives.
Les grenades offensives, ou pétards d assaut, sont celles qui peuvent être employées dans un combat à courte distance en terrain découvert, et notamment au cours d un assaut, sans que le grenadier risque d être atteint par des éclats dangereux.Le pouvoir meurtrier d une telle grenade, limité au seul effet de l explosion, est donc trés localisé et sa zone d efficacité réelle ne s étend pas à plus de 8 à 10 mètres du point d éclatement.
A cette catégorie appartiennent les grenades improvisées avec des bouteilles ou des boites de conserve remplie de cheddite, les grenades à palette, etc..., dont des modèles trés variés ont été créés dans les armées.
Les grenades défensives explosent en donnant des éclats de fonte nombreux et meurtriers; il convient de ne les lancerque d une position bien protégée contre les éclats en retour.
Au point de vue du mode de lancement, les grenades sont à main ou à fusil.
Parmi ces dernières, les unes sont lancées par l intermédiaire d une tige qui pénétre dans le canon, les autres à l aide d un appareil spécial adapté au fusil.
Enfin, il existe des grenades suffocantes, fumigènes et incendiaires pour des usages spéciaux.
Allumeurs. les grenades fusantes éclatent par l effet d une fusée qui consiste essentiellement en un tube dans lequel est tassé une composition fusante d une durée de combustion de quelques secondes, prolongée, du coté de l explosif, par un peu de poudre de chasse ou par une amorce fulminante. De l autre coté est une charge de fulminate de mercure qui met le feu à la composition fusante sous l action d un rugueux, fine tige barbelée qui "gratte" le fulminate et le fait détoner.
Dans l allumeur à percussion, le plus employé désormais, on frappe la grenade d un coup sec sur un objet dur, talon, crosse, etc...et, ce faisant, on détermine le frottement du rugueux sur le fulminate.
Dans tous les cas, toute grenade, dés que l allumeur a été frappé, doit être lancée immédiatement sans qu il y ait lieu de vérifier si l allumage est effectif ou non !!
Il existe généralement un dispositif de sûreté qui rend impossible tout allumage prématuré, et qu il faut annuler avant de faire jouer l engin. C est par exemple un capuchon à décoiffer, une goupille à enlever, etc..
Dans l allumeur à friction (grenade besozzi), on allume une tête d allumette avec un frottoir phosphoré, comme on ferait d une allumette suédoise.
Les principales grenades en service sont:
la grenade O F 1915 (offensive fusante)
la grenade F, 1915 (défensive fusante)
la grenade citron C F
la grenade suffocante Mle 1916
la grenade A B 1916 (incendiaire et lacrymogène, fusante)
la grenade à fusil feuillette (percutante)
la grenade à fusil V B (fusante)
dessus: grenade F1 défensive (inerte)
dessous: témoignage, d un lecteur ( Fréderic P) concernant la grenade F1 et son grand_père:
C’est au sujet de cette grenade que mon adjudant de grand père pestait. Les allumeurs en carton bouilli et vernis se comportaient bien l’été, mais par temps humide et dans la boue des tranchées l’allumeur perdait sa dureté. L’usage était de percuter l’allumeur sur son casque, lorsque l’allumeur était devenu mou par suite de l’humidité, il était difficile dans le feu de l’action, de savoir si il avait fonctionné ou pas. Mon grand père a assisté à un accident mortel, un de ses hommes au bout de la troisième ou quatrième grenade ayant foiré, a jeté par terre, de rage, celle qu’il venait de percuter et dont l’allumeur présentait le même aspect mou que les autres. Seulement cette fois il avait fonctionné, la grenade lui a pété dans les pieds le tuant net et blessant ses camarades. Mon grand père fut « rasé de près »par un éclat qui heureusement ne le toucha pas. Voici pourquoi la fabrication fut modifiée, car cet accident se produisit assez souvent sur le front, pour que de nombreux rapports d’officiers décident enfin les échelons supérieurs à intervenir.
Dessus: doc sur la grenade fusante, modèle 1915 F (doc de "killer2lamor")
dessus et dessous: explication à une variante observée sur les bouchons à percussion modèle 1915 (doc de "killer2lamor")
_______________________________________
Dessus: un moule de fabrication de grenades F1 (photo de "killer2lamor")
Dessus: autre vue du moule (photo de "killer2lamor")
dessus: un autre modèle F1 Française avec un autre système d allumage...
(dessus: photo de mas68, membre du site la grandeguerre...)
___________________________________________
Dessus: prototype de F1 à baguette, pour tir au fusil, allumeur à percussion, modèle1916, et d un tube contenant une masselote de plomb, percussion au coup de départ par inertie de la masselotte. (photo de "killer2lamor")
Dessus: détails de la grenade d essai (photos de "killer2lamor")
_________________________________________
Dessus: caisse pour 24 grenades df15 (dites grenades f1) équipées de ba 16, datée 1918 (photo de "chris" membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: détail, et intérieur de la caisse du dessus (photo de "chris)
dessus:extrait d un carnet de notes sur l armement de l Infanterie (camp de Champlieu, Oise) sept.-dec. 1918
Dessus: photo annotée "cage à poules, expression, pour indiquer, les réserves en bois, je pense pour les grenades...(photo de "voxan")
dessus: 2 modèles de grenade "citron fougue" (inertes)
(dessus: photo de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
dessus: une citron foug dans son support en bois, qui permettait de l envoyer avec le fusil guidetti (photo d eparges, membre du site la grandeguerre..)
Dessus: un élément de fabrication de grenades citron-fougue (photo de "killer2lamor)
dessus: on aperçoit sur la gauche du soldat des grenades citron fougue
dessus: à gauche document sur l atelier militaire de pyrotechnie de foug (document d eparges, membre du site lagrandeguerre..) et à droite photo d un soldat du 261ème Ri avec un fusil guidetti (photo de killer2lamor)
dessous: extrait d un carnet de notes sur l armement de l Infanterie (camp de Champlieu, Oise) sept.-dec. 1918
Dessus: ces poilus du 133ème, ont préparé leur table sur une caisse remplie de grenades citron fougue !
Dessus: un modèle citron foug emmanché dans un sabot en bois de 50mm. Certaines avec des sabots de 65mm pouvait se tirer à partir du tromblon VB.Etait ce le cas, pour le modèle ci-dessus !?? (photo de "sneb" membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: autre vue, du modèle ci-dessus ! (photo de "sneb" membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: Sur ce document, on peut voir, qu il existait des paniers spéciaux (pour environ 9 greandes..) ou bissac porte grenades (doc de killer2lamor")
Dessus: on paerçoit ce fameux panier à grenades ! (doc de killer2lamor")
___________________________________________
Grenade en zinc
Dessus: un modèle de grenade peu connue, en zinc, dont plusieurs de celles ci retrouvée dans l Aisne, apparemment manufacturée, mais en petit nombre...Celle ci était remplie de petits dés en métal.Le puits central, rempli d explosif, et dont la mise à feu aurait été faite par une simple mèche...(photo de "XP 02" membre du site lagrandeguerre....)
Dessus: Vue intérieure de la grenade du dessus (photo de "XP 02" membre du site lagrandeguerre....)
Vue de dessous.... (photo de "XP 02" membre du site lagrandeguerre....)
Dessus: Le meme modèle que celle de dessus, mais avec ses cubes d acier dedans....(photo de "Eric" membre du site lagrandeguerre..)
________________________________________
Dessus: Un modèle de grenade réalisée à partir d'un corps de fusée éclairante, fabrications de fin 1914 a 1915.. (photo de "diable noir" membre du site la grandeguerre..)
Dessus: détail de la grenade du dessus... (photo de "diable noir" membre du site la grandeguerre..)
____________________________________________
dessus: grenade incendiaire
(photo de "killer2lamor" du site lagrandeguerre)
dessus: un autre modèle de grenade incendiaire modèle 1916.
Dessus:2 modèles de grenades de la grande guerre (inertes) modèle offensive 1915 en haut, et grenade offensive 1916 en bas.., sauf erreur... !
Dessus: source: manuel chef de section d'infanterie janvier 1918
dessous: engins suffocants
dessous: la grenade à main Bertrand suffocante 1915
elle apparut en 1915 au printemps, elle est dépourvue d artifice détonant.elle est composée de six "écailles" assemblées, et elles sont en fonte.en son centre se trouve, un logement pour une ampoule de verre, qui contient un liquide lacrymogène: du chloracétone.les écailles sont retenues par un fil de fer.un choc sur cette grenade, et l ampoule se brise alors..elle fait 6cm de diamètre, et 200 grammes (dont 25 de liquide..) il fut créé un modèle 2 fois plus gros, ainsi qu un modèle en porcelaine.
(dessus:photo de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
la grenade suffocante et lacrymogène 1916
Photo d'époque avec les suffocantes en mains
_______________________________
dessous: grenade 1915 "p"
grenade de la grande guerre (inertes) rouge en forme de poire: grenade à main p1 modèle 1915
(photos grenade bleue de "killer2lamor" du site lagrandeguerre.merci à lui pour toutes ses photos !)
dessus: voilà comment deviennent les grenades qui ont séjournées des années en terre ou à l air libre..je déconseillle fortement de toucher, déplacer ce genre d engins encore meurtrier !! ici nous avons des grenades fusils, grenades op1, f1, et à droite un obus Lanz
(doc de "killer2lamor" du site lagrandeguerre.merci à lui !)
dessus: grenade modèle 1848.
(photo de mas68 membre du site la grandeguerre..)
Dessus: notice sur la grenade boule mle 1847 équipée de la fusée mle 1882, en fin de texte est abordé le sujet de l'étude d'un nouveau modèle qui sera le mle 1914 (doc "killer2lamor")
Dessus: bel exemplaire de grenade boule modèle 1914, avec son bracelet en cuir de lancé (photo de "killer2lamor")
dessus: une rare photo, où l on voit une intéressante catapulte pour lancer les boules mle 14 (photo de "killer2lamor")
Dessus: un autre modèle de lance grenade "boule" (photo de "killer2lamor")
Dessus: détail de la photo du dessus (photo de "killer2lamor")
Dessus: photo peu courante d'un Lance grenades artisanal Français, fait avec une lame de ressort de voiture, dans une tranchée à Cappy, près de Bray sur Somme
Dessus: très jolie photo d une catapulte...(photo de "killer2lamor")
Le lance grenades "Mathiot"
. il tirait les grenades sphériques de 82mm de diamètre (grenade mle 1914??? )
Dessus: le lance grenade Mathiot (doc de "killer2lamor")
Dessus: la culasse du "Mathiot" (doc de "killer2lamor")
dessus, doc de "killer2lamor" ______________________________________________
dessus: caisse de 50 grenades (à identifier) 1915 (photo de Simon membre du site la grande guerre..)
dessous: la grenade "MILLS" (Anglaise) utilisée par les Français pendant le conflit
________________________________
dessous: la grenade percutante
Voir photo du dessous !
dessus: photo provenant du livre le fantassin du chemin des dames de R-G NOBECOURT
dessus: grenade percutante
(doc de "killer2lamor" du site lagrandeguerre.merci à lui !)
______________________________
dessus: la grenade "P3" (photo de la Mitraille...)
dessus détail de la grenade "P3" (photo de la Mitraille...)
____________________________
Dessus: la grenade "P4" (photo de MILITVINCENT, membre du site lagrandeguerre...)
dessous: notice de la grenade "P4" (doc de killer2lamor...)
dessous: la grenade Feuillette
Grenade à fusil percutante , à tige.Corps en acier à fragmentation préparée extérieurement, monté sur une queue constituée par un tube d acier qui est introduit dans l âme du fusil.La queue sert en même temps d empennage et assure la chute de la grenade sur la tête.L engin se tire avec une cartouche spéciale sans balle que l on trouve dans une douille en carton fixée au bout de la tige.Ne jamais tirer avec une autre cartouche.
Dispositif de sécurité
Une bille semblable à une bille de bicyclette verrouille intérieurement la masselotte tant qu une bague situé en haut de la tige n a pas glissée en arrière.Cette bague est munie d un crochet où s attache une ficelle de déclenchement que l on fixe d autre part au quillon du fusil.Un ruban de sureté interdit de plus à la bague de glisser en arrière (double sûreté)
Mode d emploi
Vérifier que la tige est trés propre et qu aucun corps étranger n obture l extrémité; introduire la tige dans le canon, vérifier qu elle glisse trés aisément; enlever le ruban de sécurité; passer le crochet de déclenchement de la ficelle dans le crochet de sécurité de la grenade en exerçant aucun effort pouvant avoir pour effet de dégager ce dernier crochet de son logement; mettre la cartouche spéciale dans le tonnerre; attacher la ficelle au quillon; tirer à 45 degrés ou sur un chevalet convenablement réglé.
Fonctionnement
Les gaz chassent la grenade.Quand elle a parcouru une distance correspondant à la longueur de la ficelle de déclenchement, le crochet de cette dernière dégage de son logement le crochet de sûreté et arrache la bague; à ce moment, la bille quitte son logement et tombe à terre, la masselotte-rugueux est déverrouillée, la fusée est armée. A l arrivée sur le sol, la fusée fonctionne comme les fusées percutantes...
L emploi des grenades à fusil bien compris démoralise l ennemi et lui inflige des pertes beaucoup plus considérables que le bombardement.
On doit étudier trés minutieusement la tranchée ennemi, connaitre les points où il sera possible de saisir parfois un adversaire (les postes de guetteurs, les abords des abris, les carrefours de boyaux, etc...)
On doit tenir les fusils sur chevalets continuellement dirigés sur ces points, afin de pouvoir lancer immmédiatement une grenade au moindre indice de mouvement.
Le tir des grenades à fusil se continue sur les points repérés de jour et de nuit.
Malgré l invisibilité presque complète de l ennemi, sa faible densité, sa disparition dans les abris, il sera possible de lui causer des pertes sensibles en faisant pleuvoir des grenades à fusil sans trêve en des endroits judicieusement choisis.
Livraison aux armées
Caisses contenant séparément les obus, les porte-détonateurs, les tiges.Montage suivant la notice spéciale.
Charge: 70 grammes de cheddite
poids total: 410 grammes
(source: manuel de chef de section d infanterie 1916)
dessus: un carquois de transport de la grenade feuillette
dessus: stock où l on voit au premier plan le conditionnement des grenades feuillette...(photo de "killer2lamor")
dessus: doc et photo de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
dessus: 5 photos du porte grenade feuillette, que je pense pas courant ! (collection privée de "cochonou" menbre du site la grandeguerre..merci à lui !)
Dessus:ces deux poilus dont un porte une épaulière adrian et l'autre un béret BH ont dégotér un chevalet allemand modèle 13 sur lequel ils ont installé un Lebel pour "arroser" ceux d'en face avec une grenade feuillette dont la cordelette d'armement est bien visible (photo, commentaires, de "killer2lamor")
Dessus: des soldats Français dans la tranchée, avec un fusil sur un chevalet, lancé des grenades...(photos de "killer2lamor")
_________________________________
dessus: "pétard", modèle Français
Dessus: très belle photo, avec un soldat (du 152 RI: diables rouges ) utilisant un pétard raquette (grand modèle..) On voit que le déclenchement se fait par une ficelle que l on tirait..A l arrière plan, on voit une fusée éclairante ! (photo de "killer2lamor")
Dessus: un extrait d un carnet de guerre d un soldat du 89ème Ri-Nos engins de destruction à Vauquois (Doc de JM-C)
dessus: grenade fumigène
___________________________________
La grenade "Guidetti"
dessus: la grenade guidetti (photo de d Eric.f membre du site la grandeguerre..)
Dessus: une belle photo d'un atelier de fabrication du lanceur "Guidetti" et de ses munitions, en Meurthe et Moselle (photo de "killer2lamor" membre du site lagrandeguerre...)
dessus: le fusil "guidetti" (photo de killer2lamor..)
(dessus: photo de killer2lamor..)
dessus: probablement un essai du "Guidetti" (photo de bibi_87)
Dessus (photos de "killer2lamor")
________________________________________
Dessus: le mortier guidetti à gauche et le
___
La grenade VB
dessus grenade VB (photo de MAS68, membre du site la grandeguere..)
Dessus: grenade que peu de monde connait: La grenade éclairante V.B, lançée par le tromblon avec une cartouche....(collection Hotchkiss62, membre du site lagrande guerre..)
Le tromblon VB
Dessus: le tromblon VB avec son étui (photo de "Lebel" membre du site lagrandeguerre...)
Dessus: vue du dessous du Tromblon (photo de "Lebel" membre du site lagrandeguerre...)
Dessus: photos de détails de l'étui du tromblon (photo de "Lebel" membre du site lagrandeguerre...)
(photo de "Lebel" membre du site lagrandeguerre...)
Dessus: les 1ère fabrications ne sont pas bronzées mais livrées brutes et, avec les traces d'usinage du tour à métaux.Ils seront bronzés et livré lisse qu'à partir de 1918 puis après guerre...
Dessus: Tromblon et VB porte message (photo de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
Dessus: grenade achetée par l'armée francaise et utilisée avec la gamme des fusils 8mm: le marquage indique le calibre d'utilisation(8mm);il manque la baguette (photo de diable noir, membre du site la grandeguerre...)
Dessous:La grenade DR
dessus la grenade DR (photo de MAS68, membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: croquis sur la grenade DR (document de "killer2lamor")
dessus: notice de la grenade "DR"
Dessus: doc , manuel de chef de section janvier 1918
__________________________________
Dessus: le modèle DF 1917, pas courante..(photo de "diable noir" membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: La grenade "Bezzozi" le modèle présenté ci-dessus est un modèle d exercice...Importée d Italie, puis ensuite, elle fût fabriquée en France...(collection RB)
dessus: La grenade "Bezzozi" vue de dessus..(collection RB)
__________________________________________________
Dormoy Chateau de 40mm pneumatique (photo de "killer2lamor")
Dessus: croquis explicatif du mortier ci-dessus (doc de "killer2lamor")
Dessus: une autre vue du mortier dormoy chateau avec un aasen de 86mm et un lebel surmonté d'une grenade feuillette (photo de "killer2lamor")
______________________________________
Le Dormoy Chateau pneumatique de 60mm.
Dessus: Le rare mortier "Dormoy Chateau" pneumatique de 60mm, à l extrême droite (photo de "killer2lamor")
Dessus: détail de la photo du dessus (photo de "killer2lamor")
___________________________
l obusier Brandt
Dessus: notice sur l obusier pneumatique Brandt modèle 1915 (photos de "gérard" membre du site lagrandeguerre..)
(photos de "gérard" membre du site lagrandeguerre..)
(photos de "gérard" membre du site lagrandeguerre..)
(photos de "gérard" membre du site lagrandeguerre..)
(photos de "gérard" membre du site lagrandeguerre..)
______________________________
dessus: une belle photo de l obusier "Brandt" (photo de "killer2lamor")
dessus doc sur l obusier...(killer2lamor)
dessus: suite de la doc sur l obusier Brandt (de killer2lamor..)
dessus: encore une belle photo de l engin...(photo de killer2lamor...)
dessus: détail de la photo du dessus..
Dessus: démonstration de l obusier Brandt (photo de "killer2lamor")
Dessus: surement un camp d instruction, où l on voit l engin "Brant" (photo de "killer2lamor")
dessus: vue rapprochée de la photo du dessus
dessus:obusier Brandt (photo de "killer2lamor")
dessus: encore, une belle vue de l'obusier Brandt (photo de "killer2lamor")
Dessus: Belle photo de canons de 37 et 2 mortiers pneumatiques Brandt, regiment 367 (photo de "Col. Ch. L." membre du site la grandeguerre...)
Dessus: Le 341 ri, région de Limey, près de Thiaucourt.
dessus: obus brandt (photo d Eric, membre du site la grandeguerre..)
Dessus: 60 mm brandt éclairant. La partie inférieure renferme le parachute (photo de "demex400", membre du site lagrandeguerre..photo prise au centre de déminage de la sécurité civile de Marly le roi)
dessus, l obusier Brandt (carte de killer2lamor..)
et voilà l engin ! (photo de "la Mitraille"...)
Dessus: obusier Brandt Modèle allégé 1916.
Obusier à air comprimé comprenant: le tube intérieur canon de 60mm de diamètre.Le tube réservoir extérieur et concentrique, la culasse et son levier de manoeuvre, le raccord à air.Le chargement se fait par la bouche.Le canon tire à angle fixe 42° sur un bati en aluminium dont il est solidaire.Le bati et muni d un niveau d'eau. (Source: manuel de chef de section, edition janvier 1918.)
dessus: (photo de "killer2lamor")
______________________________________
86 mm pour boileau debladis:
l obus est constitué par une enveloppe en tôle d acier emboutie à fragmentation systématique.il porte à l avant une douille sur laquelle est soudée une gaine destinée à recevoir les artifices d amorçage. c est à l interieur de l obus qu est disposé la charge explosive maintenue en place par un tampon en bois que fixent 4 vis.L empennage comprend un fuselage conique, percé de trous, avec ailettes, cloué sur le tampon précédent.le poids vide de l obus est de 1kg080 et la charge intérieure est de environ 450 grammes.
(dessus engin démilitarisé d Olivier dit " nash quad" sur le site la grandeguerre..merci pour ses 2 photos)
(dessus: doc de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
Dessus: le mortier Boileau-Debladis, dans un centre d instruction peut etre..(photo de "demarcapple" membre du site lagrandeguerre...)
___________________________________________________________________________________________
dessous: l obusier Aasen, se compose d un tube en acier se chargeant par la culasse, avec un simple volet mobile, se rabattant autour d une charnière. au dessus du tube un canon de fusil débouchant dans le tube est muni d une culasse mobile cette dernière porte un taquet pour pouvoir vérouiller en même temps le canon de fusil et le tube.Dans le canon de fusil on peut introduire une cartouche de chasse du calibre 8 renfermant une des chargesde poudre noire..
.Le projectile, la grenade excelsior se compose d une tete portant un système de percussion.
dessus: photo surement prise durant l instruction de l engin ! (photo de killer2lamor)
Dessus: belle photo de l engin dans la tranchée ! (photo de "demarcapple" membre du site lagrandeguerre...)
dessus: L obusier Aasen (photo de killer2lamor)
dessus: dessus, on aperçoit que le soldat va charger l obusier, et aussi, à droite, on peut apercevoir qu ils sont en compagnie d un chien..!
dessus: une belle photo, prise à Vauquois (photo de killer2lamor !)
dessus: photo prise dans la Somme (photo de bibi_87 membre du site lagrandeguerre..)
dessus: encore une belle photo de l engin dans la tranchée...(photo ayant appartenu à Raymond LAFAGE Sapeur conducteur 8eme Génie Détachement Télégraphique secteur postal 96.)
dessus: encore une démonstration de l engin ! (photo de killer2lamor !)
dessus: l Aasen, en Champagne (photo de killer2lamor)
dessus: encore une belle photo dans une tranchée, avec des obusiers Aasen, et des mortiers Célérier.
(photo de killer2lamor.)
Dessus: belle photo de soldats du 260ème ri, avec l obusier Aasen...celui qui porte un poignard, a également, un fusil de chasse !
photo de "Guiguius" membre du site lagrandeguerre....
_____________________________________
L’obusier Aasen à vitesse initiale constante se composait d’un tube lisse en acier qui se chargeait par la culasse. Cette dernière consistait en un simple volet qui pivotait sur une charnière. Au dessus du tube était fixé un canon de fusil Gras raccourci, débouchant dans le tube et muni d’une culasse mobile portant un taquet qui verrouillait simultanément le canon et le tube. La détente était actionnée en tirant à distance, à l’aide d’une ficelle, une lame-ressort placée sur le côté gauche du canon.
Le projectile normal de cet obusier mis en service en 1915 était la grenade de 86 mm Excelsior B, de construction danoise.
Il aurait également existé une grenade Excelsior AB à la fois incendiaire et fumigène, de forme générale semblable à la grenade B mais démunie de système percutant et initiée par les gaz chauds de la charge propulsive. Cet engin ne pouvait donc être lancé par les obusiers pneumatiques.
La charge propulsive était constituée d’une cartouche de 8, 10 ou 12 grammes de poudre noire. La charge la plus fréquemment utilisée était celle de 8 grammes.
Les gaz débouchaient dans le tube à l’arrière de la tête de la grenade.
L’arme pesait de 15 à 20 kilos. Servie par quatre hommes, elle était plus appréciée par la précision que par la puissance de son tir. Elle était rapidement mise en batterie, sans nécessiter un aménagement particulier de la position. Elle pouvait ainsi suivre les vagues d’assaut et s’attaquer aux concentrations adverses pour en gêner les contre-attaques.
Outre la faiblesse de son projectile, elle présentait toutefois des défauts de conception qui finirent en 1916 par en amener l’abandon, au profil d’obusiers pneumatiques plus faciles à servir.
Tout d’abord l’emploi de poudre noire encrassait le tube qu’il fallait nettoyer tous les quatre coups. La fumée bien blanche indiquait à l’ennemi l’emplacement exact de la position et attirait les tirs de contre-batterie.
La fragilité de l’empennage de la grenade, en tôle mince pliée et soudée, interdisait de le soumettre directement à l’action des gaz propulsifs qui devaient déboucher en arrière de la tête. Le montage du fusil Gras sur le tube de tir amenait inévitablement une fatigue du métal au point de liaison et finalement un éclatement local. Toute amélioration était impossible, car elle aurait entraîné un nouvel inconvénient.
dessus: commentaires de "TURPINITE" source: site lagrandeguerre...
Dessus: coupe de l Aasen (doc de killer2lamor ...)
dessus: coupe d un projectile excelsior, grenade entièrement métallique (fer blanc et laiton) se compose de 2 parties solidaires l une de l autre.
l avant de forme cylindro-ogilvale, qui renferme les balles, l explosif et le système percuteur.
et l arrière, formant empennage est constitué de manière à donner à la grenade de la stabilité sur sa trajectoire
dessus: (doc de killer2lamor ...)
dessous: le projectile excelsior
(photo de gérard, membre du site la grandeguerre...)
dessus: le projectile excelsior (photo de gérard, membre du site la grandeguerre..)
dessus: photo de détail du projectile excelsior..(photo de gérard, membre du site la grandeguerre..)
dessus: photo de détail du projectile excelsior..(photo de gérard, membre du site la grandeguerre..)
Dessus: autre vue de "excelsior" (collection RB)
(collection RB)
(collection RB)
______________________________________
Dessous la grenade Excelsior A et tube de lancement
dessus: (doc et photo de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
dessus: (doc et photo de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
Dessus, on peut voir une alidade, qui permettait d incliner le tube au degré voulu..(photo de "killer2lamor")
dessus: (doc et photo de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
__________________________________
Dessus: rare photo d'un mortier JOUHANDEAU-DESLANDRES de décembre 1915, il est au calibre de 75 ou 120mm et peut donc tirer soit des obus de 75 avec queue en bois ou des obus de 120mm avec queue en tôle ajourée sur 3 faces, soit une bombe LS de 58 munie d'une que en bois de 75 ou 120mm de diamètre.(photo de "MAS68", membre du site lagrandeguerre..) et commentaires de "killer2lamor".
dessus: document sur le mortier JOUHANDAU-DESLANDRES (de "killer2lamor")
___________________________________
Dessus: joli photo d un mortier de 240 court. Soldats du 16ème ri (enfin, c est ce que je crois lire...) Bois des Chevaliers, 1916.
____________________________________________
Des arbalètes
dessus: arbalétriers, les flèches sont remplacées par des pétards à la mélinite (doc la guerre documentée)
Dessus (doc de "killer2lamor")
Dessus autre arbalète (dite "Sauterelle typa A d'imphy).arme du Moyen âge..., cette technique qui servit de lance-grenades..
(dessus: photo du journal LE MIROIR du 28 janvier 1917)
dessus: photo de cet engin utilisé par deux soldats Belges qui s'apprêtent à lancer une grenade Mills ..
dessus: arbalète à Vauquois 1914-15
Dessus: encore une photo sympa ! photo issue d'un album du 72RI (éparges champagne argonne)(photo de "killer2lamor")
Dessus: notice du fabricant datée du 2 avril 1915 (doc de "killer2lamor")
(doc de "killer2lamor")
Dessus: photo, avec divers matériels, dont une arbalète ! (photo de "killer2lamor")
Dessus: l'arbalète "la sauterelle type A" d'Imphy, exemplaire exposé au musée d'Ingolstadt: (photo de "jasta" membre du site lagrandeguerre...)
_________________________________
dessus: notice d un modèle de grenade sphérique modèle 1914 destinées à être lancées au moyen de l arbalète d'imphy dite "la sauterelle" .vous pouvez cliquer sur la doc pour l agrandir...(doc de killer2lamor)
dessus: photo rare, et doublement interressante, car l on voit une catapulte et le système à double détente, pour le fusil périscopique....
dessus: encore une catapulte ! (photo de bibi_87)
Dessus: la catapulte "SIMON" pour grenades modèle 1847 et 1914 (photo de "killer2lamor")
Dessus: 2ème image de la la catapulte "SIMON" (photo de "killer2lamor")
____________________________________________
Dessus: Intéressante photo de 3 poilus dans une tranchée sur Verdun, avec une catapulte.
lance grenade en série..!
dessus: lance fusée éclairante
dessous: grenade Bezozzi: la grenade fut importée et fabriquée en France son système d allumage est trés simple, composée d une mèche munie d une tête phosphorée que l on allume à l aide d un frottoir. (grenade défensive fusante) corps en fonte en 2 parties vissées.
(dessus: photo de "killer2lamor" du site lagrandeguerre..)
En 14-18, toutes sortes d engins explosif...
Dessus: toutes sortes d engins !! (photo de Philippe PAPAIX)
Dessous des projectiles de la guerre aérienne.
Dessus: bombe "de Franco" bombe à percussion, l inventeur à disposé sur le sommet de la sphère explosante une hélice fixe, qui pendant la chute, amène le projectile à tourner sur lui même comme un obus, ou une balle sortant d un canon rayé et par suite, assure une plus grande rectitude de trajectoire.Le percuteur est constitué essentiellement par un tube long qui dépasse très sensiblement l enveloppe extérieure de la bombe et qui se termine inférieurement par un croisillon de lames d acier flexibles empêchant la tige tubulaire de pénétrer dans le sol.Cette disposition tend à assurer l éclatement de la bombe alors que celle ci est encore à une certaine hauteur au-dessus du sol et à augmenter de ce fait son efficacité destructive.L extrémité du tube percuteur placée à l intérieur du projectile porte une cartouche de fulmi-coton évidée à l intérieur et dont la cavité est garnie de fulminate.Cette cartouche et par la suite le tube reposent sur la paroi supérieure de la bombe par l intermédiaire d un ressort à boudin qui fléchira au choc. D autre part, une petite tige fixe par rapport à l enveloppe extérieure est disposée à l intérieur du tube percuteur et se termine à hauteur de la cartouche de fulmi-coton par une partie striée. Au choc à terre, le tube rentre dans la bombe en comprimant le ressort, le fulminate entrainé par la cartouche frotte contre la tige striée et s enflamme; d où explosion du projectile (doc Pays de France)
Dessus: la bombe "Wickers" (doc Pays de France)
Dessus: la bombe "Malpelat" (doc Pays de France)
Dessus: bombe "Meynier" (doc Pays de France)
dessus: mis en place d une bombe d avion..(doc "pris sur le vif)
Dessus :une bombe d'avion (photo de "nono ww1" membre du site lagrandeguerre..)
dessus: encore un chargement de bombe, mais plus grande...(doc "pris sur le vif")
Dessus: bombe d'avion Française..
dessus: bombe Française d avion..
dessus: une bombe qui était en principe sur des avions Français, mais sans certitude ! (photo de "soup town" membre du site la grandeguerre..)
dessus bombe éclairante (photo de "le rampant")
Dessus: le roi Albert 1er (roi des Belges) examine le mécanisme d une bombe inventée par un canonnier..(doc : le miroir du 29 aout 1915)
dessus: bombes de Zeppelin (photo de gauche doc guerre documentée..et "pris sur le vif" à droite..)
Dessus: bombe de Zeppelin (aéro boche) non explosée, 3 juin 1915, en gare de Doullens
dessus: à gauche: bombe incendiaire, jetée par un avion Allemand sur la ville de Pont à Mousson en février 1915..à droite: même modèle !??
dessus une des bombes incendiaires lancées sur la ville de Pont à Mousson
Dessus: bombe torpille lancée par avion par les Allemands
Dessus: 2 bombes d'avion Allemande (photo de "Le Rampant")
Dessus: bombe Anglaise appelée bombe "cooper"
Dessus: un autre modèle de bombe Anglaise..
dessus bombe volante Anglaise..
Dessus: la bombe "Hale" assez ressemblante, à celle du dessus ! une variante !??
En Angleterre M. Hale à proposé en 1913 un système d obus pour aéronefs avec dévérouillage du dispositif de mise à feu par action d une hélice-turbinne d empennage.Ce projectile qui affecte la forme générale d une torpille empennée ne se caractérise pas par ses qualités explosives mais seulement par son système d inflammation au choc.
Dessus: doc "pays de France.
Dessus: une bombe trouvée sur le terrain, dans le secteur du Chemin des Dames...elle nous pose un problème d identification !?? quel modèle !?? bombe de zeppelin !?? (photo de "peguy" membre du site lagrandeguerre..)
Dessus: une mine marine...